
Les Cousin Branchaud au Centre Bosco de St-Charles-Borromée
Samedi, les Cousins Branchaud nous conviaient à la deuxième édition de la soirée Fier de nos traditions au Centre Bosco à St-Charles-Borromée. Et encore cette année les Cousins ont invité un groupe avec qui ils souhaitaient partagé la scène. C’est Grav’Ô Portes, mené par le chanteur mathalois Daniel Perron, qui a été désigné. Voilà un choix heureux qui n’a rien d’étonnant quand on connaît le répertoire de GÔP constitué comme celui des Cousins de chansons à répondre soulevantes et de quelques reels qui le sont tout autant. Je souligne que ces 2 groupes ont participé à la célèbre Veillée à Joseph l’automne dernier à Louiseville dans le cadre du Festival de la galette (Si pour GÔP c’était une première participation, Les Cousins s’y produisent chaque année, eux qui en quelque sorte forment le house band de cette fameuse veillée). Les 2 groupes avaient donc, là aussi, partagé la scène sur laquelle à tour de rôle chacune avait joué 3 sets de 45 minutes !!! Les Cousins n’ont pas qu’invité GÔP mais également Roger Provencher et Guy Millette, 2 animateurs bien connus à Louiseville et dont le style rappelle celui qui était pratiqué dans les cabarets au milieu du dernier siècle. Entre 2 sets nos distingués maîtres de cérémonie venaient raconter quelques blagues qui n’ont pas été empruntées à la rubrique «rions un peu» de la Sélection du Reader’s Digest. En somme ce fut une saprée belle soirée, où il n’y a eu aucun répit, pas de temps morts. Fallait entendre les gens à la porte au moment de sortir de la salle. Tous étaient emballés par cette soirée qu’ils venaient de passer. Aucun ne s’était ennuyé. Un vieux m’a même dit avoir rajeuni d’une vingtaine d’années. Tiens donc.
En passant la salle du Centre Bosco n’est pas celle où je préfère aller voir un spectacle de trad (à l’instar de bien du monde). Je la trouve un peu drabe, sans saveur, sans couleur, sans âme mais quand elle est pleine comme samedi dernier cela fait oublier la froideur des lieux (c’était paqueté). Un promoteur de spectacle à qui je faisais part de mes réserves quant à cette salle m’a déjà dit qu’hélas c’est l’une des rares de la région de Joliette où l’on peut accueillir 350 personnes. La mitaine c’est bien joli mais c’est souvent trop petit.

C'est Manda et moi !
J’ai enfin une photo de Manda. Vous savez, celle qui répond à Anatole ? Luce Millette, épouse du guitariste-chanteur Michel Filibert se réjouie du succès inespéré que connaît la chanson sur les ondes de CFNJ. Jamais selon Nicolas Bellemare chanson ne lui a été plus souvent demandée. Un folkloriste que j’ai croisé récemment me demandait d’où venait que cette chanson pognait autant. Daniel Perron est le premier étonné. Il me disait samedi qu’il s’attendait à ce que la chanson soit l’une des 5 «grosses tounes» de l’album mais jamais a-t-il pensé que la chanson ferait un tel tabac. Au moment d’établir le choix des chansons qui seraient enregistrées sur le premier album de Grav’Ô Portes Daniel a proposé aux gars de renoncer à une complainte pour la remplacer par Anatole et Manda, une composition d’Eugêne Daigneault popularisée en 1928. Il a eu du flair.
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