jeudi 30 août 2007
Un studio bientôt fonctionnel
Marc Bolduc à qui je demandais de mettre en ligne Tradosphère, son émission traditionnelle du mardi à CIBL m'a dit qu'il ne mettait pas en ligne ses émissions car aucun droit n'est versé aux artistes. Je ne suis pas insensible à cela. J'ai donc communiqué avec la SOCAN qui m'a dit qu'en date du 30 août 2007 il n'y a pas de réglementation qui encadre la diffusion de musique sur internet. Une loi sera adoptée bientôt.
Hé les filles ! Nicolas sera ce soir, vendredi, à Louiseville au lancement du quatrième album des Cousins Branchaud. Rendez-vous à la Brassette.
4@5 du jeudi 30 août 2007
16h15 : Nicolas nous apprends qu'Yves Lambert lance un nouvel album bientôt. L'album s'intitule le monde à Lambert. Le lancement a lieu le 11 septembre au Lion d'or à Montréal. Je pense y aller.
Complainte du jeudi : Je pars pour les îles / Bernard Simard. Le beau Bernard se produit ce week-end aux Folkoriques de Tadoussac. Un p'tit détour que je ne ferai pas cette année.
16h30 : Nicolas nous dit que Les Campagnards, groupe lanaudois, ont repoussé de quelques mois la production de leur premier album. Christian Gosselin, le violoneux a quitté la formation récemment. Des choses qui arrivent. Leur passage a la station l'an dernier a laissé un souvenir impérissable et des odeurs nauséabondes. On remet ça.
Radioquizz : Nicolas nous fait jouer un court extrait d'une chanson populaire intitulée Le monde à l'envers, grand succès en 1973. Question inspirée du titre du prochain album d'Yves Lambert. Il demande aux braves dames de St-Félix qui interprète la chanson.
16h45 : Nicolas nous répète que c'est le titre du nouvel album d'Yves Lambert qui lui a inspiré la question.
Réponse : Emanuelle (Nicolas ne nous dit pas le nombre de bonnes réponses)
Prix : Yolande Boucher gagne Les grandes chansons de Noël par l'accueil Bonneau. Les chansons de Noël, pourquoi attendre décembre avant d'en faire tourner ? On fait bien jouer de la musique traditionnelle en juillet.
Choix du public : Marjolaine Proulx veut entendre à la claire fontaine par Mauvais Sort. (du néo-trad)
Oubli : Nicolas souhaite 2 jours trop tard un joyeux anniversaire à Céline Desrosiers de St-Félix (une très fidèle auditrice).
mercredi 29 août 2007
Réjean Tremblay et Bertrand Raymond avant Yves Bernard
L'article est un beau portrait de ce folkloriste. Je vais contrevenir à la loi en souhaitant que Le Devoir saura me le pardonner. Je publie l'article de M. Bernard en entier. J'espère que je ne mets pas sa carrière en péril. Enfin… Je prends ici une liberté.

Gabriel Labbé
Le Devoir
CULTURE, vendredi, 17 août 2007, p. b4
Gabriel Labbé: le visionnaire de la mémoire vive
Bernard, Yves
Brillant harmoniciste, formidable livreur d'hommages, authentique ethnologue populaire, Gabriel Labbé est de la race des humbles, de ceux qui cultivent patiemment la mémoire sans volonté d'épater la galerie à coups de flashs instantanés; de ceux qui retracent les trésors enfouis pour mieux les léguer dans leur forme la plus pure.
Plus de 40 ans de recherches à la dure à consulter l'annuaire téléphonique pour trouver les musiciens oubliés; à courir les encans pour retrouver les disques perdus; à acheter des cylindres aux États-Unis; à écrire deux livres sur le sujet; à monter une collection de plus de 1500 titres qu'il a léguée à la Bibliothèque nationale du Canada; à collaborer avec les institutions les plus prestigieuses comme l'américaine Folkways, avec qui il a fait paraître cinq vinyles, ou avec Radio-Canada, qui lui a permis de publier les quatre CD de 100 ans de musique traditionnelle québécoise.
Gabriel Labbé est un véritable monument national, au même titre que les Jean Carignan, Philippe Bruneau et Marcel Messervier: un peu comme notre Buena Vista Social Club à nous; un Buena Vista sans la machine industrielle et avec pour seuls outils une mémoire implacable et un petit instrument aux anches aussi sensibles que lui; un Buena Vista québécois dont il serait à la fois le rassembleur et le principal artiste.
Mais l'heure est maintenant venue de lui faire récolter les honneurs. Vendredi dernier, la SPDTQ, organisatrice de la Grande Rencontre, lançait les DVD Gabriel Labbé, un passionné d'harmonica, volume 1: Documentaire et Gabriel Labbé, un passionné d'harmonica, volume 2: En concert. Deux productions modestes réalisées sans grands moyens par Louise de Grosbois, mais deux purs chefs-d'oeuvre d'intégrité et d'héritage.
Le premier document présente Gabriel chez lui, en entrevue avec Gilles Garand, parlant peu, mais se livrant à la bonne franquette, se rappelant les premiers airs qui ont marqué sa jeunesse, s'amusant avec une bonne vieille Marine Band ou s'envolant sur ses harmonicas plus sophistiqués avec des trémolos à anche double. "Pour ce document, j'ai interprété des pièces qui m'inspiraient sur le moment. On parlait, je jouais et oups, une autre me venait. C'est comme ça que la rencontre s'est faite. C'est juste de la mémoire. J'appelle ça des tiroirs. Tu en ouvres un et les autres sont là et t'attendent. Quand je fais une pièce, j'en vois un paquet d'autres."
Puisque la santé n'est plus comme avant et que le souffle, il le garde maintenant "pour la maison", En concert propose le répertoire des deux dernières prestations publiques: celui de la Grande Rencontre il y a deux ans et celui du Gesù enregistré moins de deux mois plus tard. "J'ai pensé léguer l'héritage de plusieurs morceaux que j'ai appris auprès des différents musiciens que j'ai rencontrés", dit-il.
À ces musiciens, il voue un culte absolu. "À cause de la variété de son jeu, Henri Lacroix est l'harmoniciste qui m'a le plus influencé." Et tous ces autres: Jo Bouchard au swing sec et énergique, Don Messer au glissando plus romantique, Les Montagnards laurentiens aux ornementations jazzées, Joseph Allard au style ornementé, Omer Dumas et son sens de l'orchestre, Alfred Montmaquette, porteur de valses, de marches et de musiques de fanfare... la liste est encore longue. Et les styles abordés. "J'aime beaucoup la galope, qui est moins rapide que le reel, mais qui offre plus de possibilités. La valse quant à elle te permet, à cause de sa lenteur, d'exprimer beaucoup d'émotions et de sentiments."
Gabriel a tout absorbé, de la bonne chanson au quadrille et même à quelques nostalgies irlandaises. À des lieux du swing croche, il a su développer l'art de la respiration dans la musique traditionnelle, redonner ses lettres de noblesse à un instrument jadis considéré comme une sorte de jouet pour enfants, souffler doucement sans brûler l'instrument, quitte à s'envoler pour la danse, embellir une mélodie, ornementer avec virtuosité. Pour tout cela, l'ensemble de son oeuvre se résume en un mot: respect!
Collaborateur du Devoir
- Les DVD Gabriel Labbé, un passionné d'harmonica, volume 1: Documentaire et Gabriel Labbé, un passionné d'harmonica, volume 2: En concert sont distribués par la SPDTQ. Renseignements: tél: 514 273-0880
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Le 4@5 du mercredi 29 août
16h15 : Nicolas profitant de sa populaire tribune nous annonce qu'il sera à la Brasette de Louiseville vendredi pour le lancement du plus récent album des Cousins Branchaud, Passer du bon temps. Avis aux filles, Nicolas est présentement célibataire et … (you know what I mean). Aux mères qui hésiteraient encore à presenter leur fille à Nicolas, sachez mesdames qu'il ne boit même pas de café le matin (Bob Dylan ne l'aurait jamais initié à fumer du pot, que non). Pour ma part j'irai aussi. J'y vais seul. J'vous dis ça d'même (you know what I mean). Toujours est-il que Nicolas n'a pas parlé que de la Brassette et des filles qu'il souhaite croiser, il nous a présenté un premier extrait du prochain album du Vent du Nord nommé Dans les airs. L'extrait envoyé par le groupe est Rosette, chanson apprise du violoneux Joseph Larade de Chétican en Nouvelle-Écosse au Cap Breton. J'ai hâte d'entendre ce troisième album. J'écoutais leur premier album Maudite Moisson en travaillant dans le studio cet après-midi.
16h30 : La pub de Loto Québec diffusée avant le Radioquizz me fait encore rire. La chanson à l'anglaise est chanté par Diane Bolduc de la Veillée est jeune mais l'ait aussi par d'autres dont Alex " le pit " Bourgeois (bon chanteur) qui l'enregistrera peut-être sur le prochain album de Baqqus.
Radiquizz : Question intraduisible sur le blogue. Il a fait jouer un bruit que l'on entend à CFNJ depuis ce matin. Kekchose qui sonne un peu comme ça : BiRipbIriBiriRiple
Prix : un numéro du magazine sentier chasse et pêche OU une cassette des Charbonniers de l'enfer, leur premier album chansons a cappella. Je parie que la cassette sera choisie. Attendons. Retenons notre souffle
16h45 : Nicolas raconte qu'il lit Radiotrad tous les matins. Ça va me coûter quelques bières vendredi.
Réponse : Le son est celui qu'on entend dans les bulletins régionaux entre 2 nouvelles. Raymond a revampé son bulletin lequel serait meilleur selon les auditeurs à qui Nicolas a parlé.
Gagnante : Bianca Rondeau mérite la cassette des Charbonniers de l'enfer (le contraire m'aurait un peu déçu).
Choix du public : Julie Lachapelle de Sorel a demandé Le petit moine des Charbonniers. Excellent choix.
Un rigodon c'est quoi ?
Chaque fois qu'il y a un spectacle, un lancement, un festival, un dévoilement, un événement spécial, j'apporte mon kodak. Je ne réalise qu'au moment de quitter que j'aurais donc dû prendre quelques photos. Je finis par prendre les gens pas encore partis. Voyez ma récolte. Marc Bolduc en train de converser avec Yves Bernard, 2 animateurs de CIBL le mardi soir. Sur la deuxième photo on reconnaît Stéphanie Teasdale, ma coanimatrice à l'émission En filant ma quenouille.

Marc Bolduc et Yves Bernard

Stéphanie Teasdale
J'ai pensé vous parler du 4@5 tous les jours un peu comme le fait Louise Cousineau pour la télé.
4@5 de Nicolas Bellemare à CFNJ mardi le 28 août
Chanson tonus : Grave aux portes / Ti-Jos Topin
16h15 : Une auditrice demandait à Nicolas. "Cé qui qui chante la chanson à l'anglaise ?" Diane Bolduc de La veillée est jeune, un groupe de l'estrie.
Doublé du mardi : La bière en p'tite chaudière par Mauvais Sort et par la Galvaude (la voix d'Eric Beaudry a bien murit, trouvez pas ?).
16h30 : Nicolas nous annonce qu'il peut enfin compter sur une recherchiste à son 4@5. Elle s'appelle Sheena Paré-Queen. J'ai la même recherchiste chez Radiotrad. Un jour vous l'entendrez animer à la radio.
Radioquizz : Le 28 août 1964 Bob Dylan initiait les Beatles à quelque chose dans une chambre d'hôtel à NY. À quoi ? Réponse publiée demain.
16h45 : Nicolas souhaite un joyeux anniversaire à Bernard Simard. Ma délicatesse me commande de ne pas dire son âge.
lundi 27 août 2007
4 ème édition des Chants de Vielles
Un site internet que je viens de consulter http://perso.orange.fr/xaime/vielle.html, nous apprend l'origine et l'histoire de cet instrument dont les premières traces remontent au moyen âge. J'ai découvert cet instrument à CFNJ alors que Nicolas Boulerice, organisateur des Chants de Vielle et membre du Vent du Nord, avait apporté sa vielle à roue lors d'une performance en direct. J'avais grande peine à décrire aux auditeurs la bibitte qu'il portait sur ses genoux. D'ailleurs je ne connais guère de viellistes à roue pas plus que je n'en connais qui en jouent à l'archet. Le site du festival nous dit qu'il y en aura quelques uns à l'œuvre dont Sean Dagher, Philippe Gélinas, Tobie Miller et Steven Jobe (des musiciens que je découvrirai à Calixa-Lavallée). Sachez que l'instrument s'entend très bien sur les albums du Vent du Nord. Si par curiosité...
dimanche 26 août 2007
La légion d'honneur pour Raymond Provost

Raymond Provost en photo
By the way, ces jours-ci les auditeurs de CFNJ qui participent au Radioquizz peuvent gagner des cassettes de la Bottine Souriante. Les vieilles copies du magazine Bel âge seront à nouveau remises dès lors qu'il n'y aura plus de cassettes de la Bottine. Soyez rassurées mesdames.
Des gens qui ont été témoins du mariage de Jean-François Branchaud et d'Audrey Bordeleau à St-Côme (lieu sacré de la chanson à répondre) m'ont raconté que les folkloristes étaient très nombreux à cette célébration. Ma très grande discrétion ne m'autorise pas à vous en dire davantage.
vendredi 24 août 2007
8 ème édition des Folkloriques de Tadoussac
Mariage royal à St-Côme ce samedi
Je vous parlais plutôt des Langues Fourchues. L'un des membres, Jean-François Branchaud, va épouser Audrey Bordeleau ce samedi. Le père de JF s'en réjouit pas à peu près. En effet, Normand, un folkloriste de Louiseville, n'en aurait pas choisi une autre. Audrey est la sœur de Martin, l'un des ténors d'Hommage aux Aînées. By the way, elle chante tout aussi bien que son frangin avec une puissance que personne ne soupçonne. Les Bordeleau sont de véritables folkloristes (du sang bleu de St-Côme). Si St-Côme fait honneur à sa réputation elle saura célébrer ce couple princier jusqu'à lundi matin. Les mariages à St-Côme, ai-je lu dans un livre écrit par Lisan Hubert et Danielle Martineau On a du plaisir nous autres, peuvent durer quelques jours. J'offre à ces amoureux du bonheur pour l'éternité.
Le soir du lancement de l'album Gorgée, d'Hommage aux Aînés, je disais à Maryse, épouse de Jean-Luc Lepage, bassiste de Mythes et Légendes, que la réception de ce mariage serait probablement l'occasion d'entendre quelques chansons traditionnelles. Elle me raconta que lors d'une réception il y a une trentaine d'années le DJ de noces s'était fait remercier prématurément. "Heille le grand ! Range ton disco et tes continentaux, retourne à Joliette, on saura s'amuser sans toi". Paraît qu'ils ont ensuite chanté et dansé jusqu'au surlendemain. Ah, St-Côme !
mercredi 22 août 2007
Tape la galette
S'cuzez. Je vous disais quoi ? Ah oui ! Je parlais de doublés : deux chansons interprétées par 2 groupes ou 2 interprètes différents. Par exemple, Ça va venir découragez-vous pas par la Bolduc et cette même chanson par La Corde de bois. La comparaison est intéressante. Des triplés sont aussi envisageables mais je n'ai qu'une heure d'antenne par semaine. Je m'en tiendrai au doublé. L'émission Tape la galette sera probablement téléchargeable sur radiotrad.com comme l'est le 4 à 5 de Nicolas. J'aimerais un jour que de nombreuses émissions de musique traditionnelles soient disponibles sur ce site. Tradosphère animée par Jocelyn Thouin, Marc Bolduc et Christiane Campagna le sera peut-être. C'est l'émission traditionnelle la plus intéressante que je me souviens avoir entendu. J'écris aux gars demain.

L'équipe de Tradosphère: Jocelyn, Marc et Christiane
zzzzzzzzzz...
M'en est arrivé une bonne ce soir. Après le souper je me pointe à la piscine du YMCA où je nage régulièrement. Une fille à la réception me dit que la piscine n'ouvrira que dans 15 minutes. Je retourne attendre dans ma voiture. Je m'y assoupis et ne me réveille qu'une fois la piscine fermée !
mardi 21 août 2007
Peu de bobettes mais internet
Eric et Katia
Une chose m'amusait beaucoup alors que j'animais le 4 a 5 de CFNJ : savoir à quel endroit et dans quelles conditions les auditeurs écoutaient l'émission. Des gens m'ont raconté faire de longs détours en auto avant d'entrer à la maison après le boulot pour n'éteindre leur véhicule qu'à 17h00. Un Vietnamien de Saïgon m'a écrit qu'il écoutait le 4 à 5 régulièrement par internet (il a longtemps demeuré au Québec). Un chauffeur d'autobus m'a dit que sa radio au moment de ramener les enfants à la maison jouait à plein poumon entre 4 et 5. Une auditrice en vacances en République Dominicaine avait demandé au personnel d'un hôtel si elle pouvait répondre à ses courriels tout en écoutant son émission de trad préférée. Le personnel l'avait autorisé à utiliser un ordinateur dans un vaste bureau à air ouverte dans lequel il y avait quelques employés Dominicains qui avec elle ont tapé la galette. Sympa, non ? Mais de tous les auditeurs qui ont écoutés le 4 à 5 aucun ne l'a fait dans des conditions plus exotiques qu'Eric, un procureur de la Couronne au Yukon.
Je vous invite à lire quelques extraits d'un courriel qu'il m'a écrit récemment.
Coucou. Je suis content de t'envoyer quelques photos de mon expédition en Alaska. Avec ma blonde j'ai fait 24 jours de télémark avec le sac à dos. Une très longue randonnée de laquelle je ne pensais plus revenir vivant. Levé à 6h00. Départ à 7h30. Lunch à 11h00. Arrêt à 16h00. Montage du campement et préparation du souper. Le guide avait un ordinateur multifonctionnel relié wireless à internet !!! Tu me vois venir ? Au moment de préparer le souper je branchais son appareil sur cfnj.net comme j'ai coutume de le faire lorsque je suis au bureau. Le son était bien correct. Mon périple s'est fait durant la période où tu as remplacé Nicolas.
Partir en expédition aussi loin en ski avec son sac à dos rappelle la conquête de l'ouest par nos braves colons. 24 jours sous la tente sans eau courante. Ce voyage m'a appris que l'on se lave probablement trop souvent. Je n'ai pas touché à un savon de tout mon voyage. Une fille me demandait l'autre soir combien de bobettes j'avais apporté. Seulement 3, c'est à dire 2 de plus que mon guide. Écoute-bien celle-là. Le guide revenait d'une expédition aussi longue que celle-ci. Pas le temps de faire son lavage, le pauvre est reparti en expédition avec sa seule bobette crottée. Pressé de prendre sa douche à notre retour ? Pas pantoute. Le guide a d'abord pris la direction d'un débit de boisson pour étancher sa soif sans trop se soucier de ce qu'il "dégageait".
Eric Marcoux
Expédition en Alaska
lundi 20 août 2007
À propos de Bernard Simard

L'an dernier il est passé à CFNJ avec des amis pour y interpréter une dizaine de chansons. Souhaitons qu'il revienne. Le boss l'adore (il dit qu'il chante bien, avis que je partage). Il joue également très bien de la guitare (très-très bien).
Petite anecdote.
Robert Jourdain, folkloriste bien connu dans sa rue, me raconta qu'il avait fait une demande pour un programme d'aide fédérale (une espèce de bourse qui couvrait les frais de séjour d'un groupe trad dans un pays de l'Afrique francophone). L'aide lui a été refusé. Un seul groupe pouvait en bénéficier et c'était un autre que le sien (il jouait alors pour Chasse-Galerie). Un autre groupe que le mien. Ah bon ! Et qui donc est ce groupe de musique traditionnelle qui a été préféré demanda-t-il à la fonctionnaire ? Le groupe TABARNAK. Des années plus tard il a appris que Bernard en faisait partie. Bernard lui aurait confié que ce groupe a été présenté sur scène par l'ambassadrice canadienne du Mali (ou d'un autre pays francophone). N'allez pas imaginer que le nom du groupe a été choisi pour embarrasser la représentante canadienne. La raison est toute autre. Bernard m'a expliqué que lorsqu'il s'est pointé en Afrique avec son band, quelqu'un qui les attendait s'est écrié "les v'la tabarnak". D'où le nom du groupe. C'est ben pour dire.
vendredi 17 août 2007
Déjà un quatrième album des Cousins Branchaud

J'ai reçu des Cousins Branchaud une copie du "master" de leur plus récent album nommé Passer du bon temps. C'est déjà le quatrième album de leur discographie. Bravo ! Le sextuplé mauricien n'a pas perdu son enthousiasme, loin s'en faut. L'album est entraînant comme savent l'être les Cousins sur scène (vous les avez déjà vu ?). Dix-sept extraits : 13 chansons à répondre, 2 reels, un medley et une v'limeuse de belle chanson a cappella. Hélas les titres ne sont pas inscrits sur cette copie qui m'a été envoyée à la hâte. Le livret de l'album sortira des presses dans quelques jours. Je souligne que les Cousins ont fait une belle cueillette de chansons méconnues. En effet, je ne me souviens pas avoir entendu la plupart d'entre elles. L'accordéoniste, Patrick Desmarais (le toujours bien peigné), m'a dit que la recherche de nouvelles chansons a été plus laborieuse cette fois-ci. "Actuellement on trouve encore des chansons dans notre entourage ou qui nous sont confiées par des connaissances. Si bien que nous n'envisageons pas encore aller fouiller dans les archives de l'Université Laval mais ça viendra peut-être. Les chansons à répondre qui ne sont pas encore endisquées sont de plus en plus rares. Tous les groupes te le diront". Parmi les chansons sur lesquelles j'ai flashé il y a la chanson a cappella qu'interprète le drummer, Luc Croisetière. Une chanson à la fois très simple et très jolie. Une autre que j'ai aimé, Le medley de la bière, un pot-pourri qui fera la joie des fans de nos Cousins Branchaud. La piste 11 n'est pas vilaine non plus. La suivante est encore meilleure. Sur cette dernière on entend le bassiste, David Tavares, interpréter une chanson traditionnelle portugaise qu'il a sans doute apprise de ses parents (because they come from Portugese). Les 3 jolies filles est une autre belle toune chanté par le violoneux Paul-André Nadeau. Le reel qu'il joue vers la fin de l'album est soulevant en bibitte.
Je rencontre bientôt cette bande de joyeux noceurs. Ils lancent leur album à la Brassette l'Ami à Louiseville (265 avenue St-Laurent) le 31 août prochain. Je compte bien y aller. Ils doivent m'accorder une entrevue car ils feront l'objet d'un article dans l'édition du mois d'octobre de Québec Folklore (magazine publié par l'AQLF).
Encore bien des spectacles en août.
Le babillard d'activités folkloriques a été rafraîchi. Merci à Sheena Paré-Queen. Si vous avez un événement de nature traditionnelle à annoncer écrivez à Sheena, folklore16@hotmail.com, elle veillera à l'inscrire au babillard.
mercredi 15 août 2007
Bientôt la 5 ème édition de TJB

Belzébuth, l'un des groupes qui a participé à la série TJB
YÉ ! La série T-shirt, jean, baskets, c'est à la bonne franquette va reprendre en novembre prochain. Contrairement à l'an dernier il n'y aura pas de supplémentaires cette année. La série commencera à la mi-novembre et se terminera le jeudi 20 décembre. Nicolas lancera aux groupes, durant le 4 à 5, une invitation à la mi-septembre. Les premiers à s'inscrire seront les premiers à choisir la date à laquelle ils souhaitent se produire à CFNJ. L'an dernier au delà d'une vingtaine de groupes ont participé à cette série dans le tout nouveau studio-théâtre du 99,1 et 88,9 FM. Ces séries d'émission sont l'occasion de faire des découvertes. Qui, l'an dernier, connaissait Rosine et Ancestrum ? Qui s'en souvient encore, un an plus tard ? D'autres groupes comme Genticorum, Les Campagnards, Bacchus, De Temps Antan et d'autres participaient à l'émission pour une première fois.
Le nouveau studio-théâtre est plus tempéré que le précédent (je veux rassurer les participants qui craignent s'évanouir). La formule demeure la même. Les groupes, entre 17h00 et 18h00, vont interpréter une dizaine de chansons ou pièces instrumentales traditionnelles. Entre 2 pièces on placote un peu, on boit parfois et on lance FRANQUETTE à plein poumon avant que l'on ne pousse la prochaine toune. Il y a déjà quelques groupes qui ont manifesté leur intention de participer à l'émission cet automne. Sachez que Nicolas et moi anticipons avec énormément d'enthousiasme l'arrivée de cette 5 ème édition de TJB, c'est à la bonne franquette. Comme l'an dernier les enregistrements seront disponibles sur radiotrad.com pour le bénéfice d'auditeurs qui ne peuvent l'entendre en direct et pour le bénéfice de ceux qui ne se trouvent pas dans le rayon de diffusion de CFNJ. L'an dernier un nombre étonnant d'internautes en France et aux USA ont pu écouter des enregistrements de cette série.
Sitôt que les groupes s'inscriront à TJB nous afficheront leur nom sur radiotrad.com.
mardi 14 août 2007
J'ai fait causette avec une pièce d'homme, Réjean Brunet

Les musiciens du Vent du Nord: Simon Beaudry, Nicolas Boulerice, Olivier Demers et Réjean Brunet
Réjean est aussi membre du conseil d'administration de l'AQLF (association québécoise des loisirs folkloriques). On a parlé du membership qui ne rajeunit pas. Il s'en soucie comme tout le CA. Je lui racontais qu'ici et là il y avait des signes encourageants. Par exemple, Les P'tits Diablotins (des enfants de 6 à 13 ans) qui se réunissent régulièrement pour chanter et faire des spectacles ou encore la troupe des P'tits Pas Jacadiens par laquelle il y a des centaines de jeunes qui ont appris à danser des sets et autres figures. Je lui disais que Mylène Prévost, une fille friande de chansons et de musiques traditionnelles suggère depuis un moment que des ambassadeurs (les frères Brunet en feraient de bons) fassent le tour des camps de vacances pour apprendre aux moniteurs quelques chansons à répondre, des chansons ensuite proposées aux petits. Après tout, le chant est au "programme" de toutes les colonies de vacances. Réjean trouve l'idée bonne mais se méfie de ceux qui veulent embrigader des jeunes. À première vue cette idée est emballante, mais selon lui, la transmission de notre patrimoine ne peut se faire ainsi. Il me raconte que plus jeune s'il s'est mis à jouer de la musique traditionnelle ce n'est pas parce que ses parents lui ont dit "Heille ! Réjean viens ici, v'la un accordéon, v'la des airs de trad, apprends ça tu vas aimer". Le goût d'en jouer lui est venu autrement et plus naturellement. Très jeune, il se souvient avoir vu son père et ses oncles lors de réunions familiales jouer de la musique traditionnelle. "J'ai vu qu'ils avaient du fun, je voulais en avoir aussi, je voulais participer à cette fête".
Le père comme la mère ont veillé à ce que Réjean et André suivent des cours de musique. Ces cours se donnaient loin de la maison (une heure de char) mais la perspective qu'André et Réjean apprennent la musique ne décourageait pas le paternel de faire bien du millage. Dans un documentaire consacré à la Bottine Souriante, Comme des démons, produit il y a quelques années, André Brunet raconte très bien et avec émotion la route qu'il faisait avec son père pour aller apprendre le violon chez une dame. Un moment du documentaire qui m'a passablement remué.
Les frères Brunet sont originaires du sud-ouest du Québec, non loin de Lacolle.
lundi 13 août 2007
Dimanche à La Grande Rencontre

Sur une petite scène extérieure du Festival j'ai pu entendre un ensemble que Gilles Garant, organisateur de La Grande Rencontre, a baptisé, Ça pas d'allure. Tout au fond de cette mauvaise photo on aperçoit Olivier Chérès, un violoniste français, qui s'est formé au contact de nombreux violoneux québécois. Au centre on peut voir Bruno Kowalzyck, un harmoniciste également Français. La brochure du Festival raconte qu'il joue de la musique québécoise sur des harmonicas système trémolo. Il est l'un des rares interprètes, nous dit toujours la brochure, à jouer en France ce répertoire sur ce style d'instrument. En effet, les harmonicistes français qui se consacrent à la musique traditionnelle québécoise ne doivent pas être plus d'une cinquantaine. J'aimerais vous présenter le guitariste mais je ne me souviens plus de son nom. La brochure reste muette à son propos. N'empêche qu'il est sympa d'entendre des Français jouer notre répertoire de musique traditionnelle. Bruno qui se défend très bien avec un harmonica est aussi un bon "entertainer". Je retiens une histoire qu'il nous a raconté entre 2 pièces et que je vous répète. Un jour, une dame après son spectacle va le voir pour lui faire part de toute l'admiration qu'elle a pour ses talents d'harmoniciste. Plus elle parle et plus il comprend que ce qui lui vaut cette admiration ne tient pas à la qualité de son jeu mais au fait qu'il a un souffle inépuisable. "Dîtes-moi monsieur, lui dit-elle, comment faîtes vous pour souffler dans votre harmonica sans jamais reprendre votre souffle ? ". Quand Bruno lui expliqua que l'harmonica émet des sons, non seulement lorsque l'on expire de l'air mais également lorsque l'on en inspire, la dame fut tout à coup moins impressionné par l'harmoniciste. Mine de rien, par cette anecdote j'ai appris qu'on pouvait inspirer dans une musique à bouche.

Sur cette troisième photo on voit les membres du Vent du Nord en train d'échanger sur une table (un peu bancal) avant qu'il ne donne un spectacle dans le "chalet de la danse". J'ai raté ce show, préférant aller voir les spectacles proposés sur la grande scène extérieure du théâtre de verdure. D'abord, Beolach, un groupe du Cap-Breton. Ensuite un spectacle mettant l'accent sur le violon. Puis finalement Les Tireux d'Roches qui ont donné une performance bien soulevante qui a su plaire aux festivaliers. Un ami d'enfance que j'ai croisé par hasard durant le spectacle comptait aller acheter leur plus récent album à la boutique du Festival. Ce sera le premier album de musique traditionnelle de sa discothèque. Sa blonde, d'origine marocaine, était fascinée par la podorythmie de Pascal Veillette.

Je prévoyais photographier les spectacles de la grande scène mais une voix sortie des enceintes acoustiques nous priait d'éteindre nos cellulaires, de ne pas fumer et de ne pas prendre de photos. Well… By the way, le théâtre de verdure est un lieu magnifique. Bravo à Gilles Garant et toute l'équipe de La Grande Rencontre. J'y retourne l'an prochain.
samedi 11 août 2007
X ème édition de La Grande Rencontre
Y avait pas que Vishten. Après ce premier spectacle, Gilles Garant, le grand responsable du Festival, a remis l'Aldor (prix remis chaque année à quelqu'un qui a largement contribué au rayonnement du folklore québécois) au conteur-violoneux Jocelyn Bérubé. Nous étions plusieurs centaines à l'applaudir. Après il y a eu une série de petits spectacles. D'abord des flûteux : Marie Marceau, Jean Duval et Nicolas Williams. Ensuite Beolach, un groupe du Cap Breton suivi du groupe canadien à saveur indienne Galitcha puis un groupe ontarien, le Creaking Tree String Quartet. Quatre formations que j'espère revoir ce dimanche ou à une autre occasion. Je souligne que chacun des groupes a fait danser la gigueuse contemporaine Mélissandre Tremblay-Bourassa. La participation de cette dernière a été très apprécié du public. Les figures qu'elle " improvise " mettent brillamment en valeur le travail des musiciens. Bravo Mélissandre ! À la toute fin, les 4 groupes se sont retrouvés sur scène pour un jam court et chouette.
Je n'ai pas vu le spectacle de Jocelyn Bérubé. Pas qu'il était très tard mais je devais rentrer me coucher (je me lève tôt demain). Il a récemment réédité 2 albums qu'il a produit dans les années 70. Le cd que j'ai plusieurs fois écouté s'intitule, Le retour de Nil (il regroupe ses 2 albums). Un cd de contes accompagés de musique. Une belle réalisation. Je pense aller au lit et sombrer avec cet enregistrement. Où l'ai-je mis ?
Peut-être vais-je vous croiser ce dimanche au Parc Lafontaine ?
jeudi 9 août 2007
Des instruments en voie de disparition
J'écrivais plus tôt cette semaine qu'il est souhaitable, pour mille raisons, que les chansons traditionnelles soient entendues, apprises, diffusées le plus possible notamment parce qu'elles ont ainsi plus de chance de survivre. Mais il n'y a pas que les chansons et la musique traditionnelle qui soient menacées, les instruments de musique traditionnelle le seraient également comme nous le racontait hier Odile Tremblay dans Le Devoir nous dit-elle. Elle a rencontré récemment Randy Raine-Reusch musicien canadien, multi instrumentiste qui se voue à la sauvegarde des instruments de musique menacés de disparition. Il a une collection qui regroupe 700 instruments traditionnels. Randy affirme que 10 000 instruments ont disparu au cours des dernières décennies. "Dans l'histoire de la musique, jamais un tel phénomène ne s'est produit à pareille vitesse. Au nord de l'île de Bali, je suis arrivé un jour trop tard, soupire-t-il. La dernière musicienne à connaître un instrument venait de mourir. Oui, il faut faire vite."
En raison des préoccupations que Randy entretient quant à la disparition de ce patrimoine musical il n'ait pas étonnant que la ville de Phoenix en Arizona lui ait demandé de fonder le premier musée d'instruments traditionnels au monde. Il assure la journaliste que ce musée ne sera pas qu'un dépôt d'instruments. Ce musée sera aussi un lieu de concerts où des musiciens joueront avec les instruments exposés.
Randy est également le fondateur d'un festival de musique traditionnelle en Malaisie, le World Music Festival. Cette année l'événement célèbre son dixième anniversaire. On y présente des spectacles, bien sûr, mais également des ateliers où l'on apprend comment jouer d'instruments très exotiques. L'idée de créer ce festival lui vient d'un voyage qu'il a fait au milieu des années 90 alors que le gouvernement canadien avec le concours du gouvernement malais l'avait chargé de se rendre à Sarawak en Malaisie pour inventorier des instruments traditionnels et de trouver des musiciens capables d'en jouer. " J'ai fait le tour des maisons de l'arrière pays, découvrant des instruments que l'on croyait perdus, rencontrant des artistes sensasionnels qui n'avaient jamais quitté la jungle. J'ai même enregistré un musicien, juste avant sa mort, le dernier à pouvoir jouer d'un instrument ancien. "
mercredi 8 août 2007
Du trad de 4 à 5 à cause de Marcel
J’ai connu Marcel en 1994 à CFNJ alors qu’il était président de l’Association folklorique de Lanaudière. À ce moment il coanimait une émission de musique traditionnelle avec Henri Mondor, flûtiste pour La Galvaude. Comme il arrivait souvent à Henri de s’absenter en raison d’engagements professionnels, le directeur de la station, Denis Roch, me demanda de faire la mise en ondes de cette émission appelée : De mon père à mon fils. Je partageais un peu le micro avec Marcel. Un peu. Sinon très peu. Je n’avais rien à dire. Je posais des questions naïves qui trahissaient ma profonde méconnaissance du trad. Je connaissais la Bottine Souriante, Gilles Vigneault, Louise Forestier et j’avais un vague souvenir de la soirée canadienne !!! J’ignorais même, avant que je ne connaisse Marcel, que Lanaudière était une région bien connue pour sa musique traditionnelle. Mes occasionnelles participations à cette émission m’ont donc ouvert les oreilles sur un genre musical que je ne connaissais guère. Il est clair aujourd’hui que s’il y a un 4à5 à CFNJ c’est grâce à (ou à cause de) lui. Si je ne l’avais pas croisé je doute qu’un beau jour j’eus pris l’initiative de faire jouer un ¼ d’heure de trad en plein après-midi à 16h30.
Or, pourquoi ai-je, un beau jour de novembre 1999, décider de faire jouer 15 minutes de trad (avec l’accord de Denis Roch qui a toujours soutenu la diffusion de musique traditionnelle) ? J’ai pris cette décision suite à un sondage BBM qui m’apprenait qu’à 4heure ½, seuls 300 auditeurs écoutaient l’émission. Parmi ces 300 audieurs, je soupçonne qu’il y avait une centaine de vaches. Question, que faire pour améliorer les côtes d’écoute ? Je me suis rappelé que lorsque Marcel animait le samedi après-midi, Bernadette, son adorable épouse, passait son temps à répondre à d’innombrables appels. Si l’an prochain il n’y a que 300 auditeurs, me disais-je, au moins il y aura un couple pour apprécier mon choix musical. L’année suivante l’auditoire avait doublé, l’année suivante aussi et l’autre année également... Tant et si bien qu’en 2005, quelques mois avant que je ne quitte la station pour des raisons amoureuses, la cote d’écoute s’établissait à 7000 auditeurs à 16h30. N’eut été de Marcel et du goût que j’ai développé pour la musique traditionnelle je ne serais pas demeuré à CFNJ aussi longtemps et je n’aurais certes pas créé ce site web. Merci à Marcel.
mardi 7 août 2007
Les Mon'Oncles sont en studio (ou pas loin)

Je reçois du courriel (Dieu merci) auquel j'essaie de répondre aussi souvent que possible. De nombreux internautes m'adressent des questions ayant trait à la scène traditionnelle. Dans ces courriels on me demande souvent des précisions sur des sujets dont j'ai parlé sur mon blogue ou des questions relatives à des spectacles ou des groupes de trad. Depuis le Festival Mémoire et Racines on m'a demandé une dizaine de fois où l'on pouvait se procurer l'album des Mon'Oncles (je présume qu'à la boutique du FMR bien des festivaliers ont réclamé des albums de ces sympatiques musiciens). Vous les connaissez ? Les Mon'Oncles c'est un groupe lanaudois qui a pris forme il y a bientôt 2 ans. Ils sont 4 : Michel Bordeleau (violon, banjo, mandoline, pieds, voix), André Marchand (guitare, voix), Normand Miron (accordéon, voix) et Raynald Dupras (contrebasse) moins connu sur la scène traditionnelle. C'est un peu ce dernier qui a réuni le groupe. Son garçon Jérôme Dupras joue avec les Cowboys Fringants. Un beau jour Jérôme aurait dit à son paternel que les CF souhaitaient qu'entre 2 sets il y ait de la musique traditionnelle lors d'un spectacle au Spectrum (me semble que c'est au Spectrum qui sera bientôt fermé). Son père Raynald a alors appelé André (ou Normand) pour lui demandé s'il ne serait pas envisageable de réunir un groupe de trad pour jouer durant l'entracte. Après ce " show " les gars ont poursuivi cette aventure. Depuis ils ont donné quelques spectacles, ils sont même allés en Louisianne et devraient lancer un album dans quelques mois. Quelques chansons ont déjà été enregistrées.
Les P'tits Diablotins reviennent de Québec
Sylvie Coutu, directrice de l'ensemble lanaudois Les P'tits Diablotins revient des fêtes de la Nouvelle-France complètement emballée. Elle m'écrit que Les P'tits Diablotins ont fait une très bonne impression durant le week-end. À tel point que les organisateurs des fêtes du 400 ème de Québec songe les réinviter. Jeffrey Subrani animateur au M-103,5 à Joliette a veillé l'animation des spectacles présentés à Québec. Sylvie me dit qu'il est excellent. Je la crois. Les P'tits Diablotins se produisent le dimanche 12 août prochain à 13h30 dans le cadre des fêtes de la Nouvelle Acadie à St-Ligori.
lundi 6 août 2007
Bilan du FMR
Chaque année le Festival propose un thème. Cette fois c'était les pieds. Partie du corps bien présente dans les traditions québécoises. " En plus des spectacles de gigue contemporaines, des soirées de danse, et des podorythmistes présents au sein de plusieurs formations, les festivaliers ont pu apprécié Alain Lamontagne, auteur du terme podorythmie et " Don Qichotte des pieds ", dans toute sa splendeur, tant sur les scènes acoustiques en après-midi que lors du numéro de clôture du FMR le dimanche 29 juillet dernier "
L'édition 2007 du FMR a présenté sur 5 journées plus de 145 artistes dans près de 80 spectacles et compté sur la collaboration de près de 400 bénévoles. Le chiffre qui m'étonne le plus c'est le dernier. 400 bénévoles ! Bravo à Gilles Pître qui réussit avec son équipe à mobiliser autant de bénévoles dévoués et chaleureux. Certains sont là depuis une dizaine d'années. L'an prochain si ma disponibilité me l'autorise je vais proposer mes services. La quatorzième édition aura lieu du 24 au 27 juillet 2008.
Demain à CIBL 101,5 FM, en direct du Vice & Versa Jocelyn Thouin, Marc Bolduc et Stéphanie Teasdale animeront une émission spéciale entre 18h00 et 21h00 consacrée à La Grande Rencontre, festival de musique traditionnnelle qui se déroule les 10-11-12 août au Parc Lafontaine de Montréal. Plusieurs artistes de la scène traditionnelle participeront à cette émission spéciale.
dimanche 5 août 2007
Les jolies colonies de vacances
Beaucoup d'auditeurs m'ont dit avoir appris des chansons traditionnelles dans leur véhicule en écoutant un cd dans leur lecteur. D'autres vont simplement répondre aux chansons diffusées à la radio. Je pense à Manon, entre autres, une auditrice, qui m'a déjà confié qu'à son retour de travail, elle répondait à toutes les chansons diffusées durant le 4 à 5. Le plus amusant c'est qu'elle s'interrompt de chanter sitôt qu'elle répond mal à une chanson !!! Je me souviens aussi, il y a quelques années, d'un chauffeur d'autobus de la région de Joliette qui me disait écouter régulièrement le 4 à 5 alors qu'il ramenait les élèves du secondaire à la maison. Il me raconta qu'avant qu'il ne diffuse CFNJ dans l'autobus ses enceintes acoustiques faisaient raisonner le son de la puissance musicale de Montréal, CKOI. Un bon jour, au moment où il s'apprêtait à changer de " poste ", un élève lui demande de " laisser ça " à CFNJ. Deux mois plus tard sa radio n'avait toujours pas changé de fréquence ! Mieux encore, les jeunes répondaient derrière. Sans doute un autobus qui faisait le trajet entre Joliette et St-Côme. Tiens, puisque je parle d'autobus. Plus jeune, Yvon Thouin de St-Alphonse se souvient que Gaston Lepage d'Hommage aux aînés, chantait régulièrement dans l'autobus. Je rappelle aux internautes d'outre-mer que Gaston est natif et toujours établi à St-Côme. Je ferme ma parenthèse.
Que disais-je ? Ah oui, que si autrefois la chanson traditionnelle s'apprenait en famille aujourd'hui elle s'apprend autrement. Mylène Prévost, maman de la pétillante Amièle, me racontait récemment que le camp de vacances était l'endroit tout indiqué pour apprendre des chansons à répondre. En effet, s'il y a un endroit où l'on chante et ou l'on apprend des chansons c'est bien dans les colonies de vacances. Je me souviens encore de chansons apprises alors que je marchais en rang sur un sentier qui nous menait au lac ou apprises à côté de la cafétéria en attendant que ce ne soit au tour de ma troupe d'aller manger, ou encore apprises autour d'un feu avec dans la bouche une guimauve à moitié calcinée. Parfois, sinon rarement, un moniteur nous accompagnait à la guitare. J'ignore si l'on apprend aux enfants à interpréter des chansons à répondre dans les colonies de vacances. J'en doute quoi qu'il y a sûrement quelques moniteurs dans notre belle province qui veillent à partager quelques chansons traditionnelles. N'empêche que l'idée de Mylène est très bonne. Un jour je ne serais pas étonné qu'il y ait des colonies consacrées à l'apprentissage de la musique, du chant et de la danse traditionnelle. Why not ? Pour l'heure, il serait rassurant qu'un ou deux moniteurs par camp s'emploient à en montrer quelques unes aux enfants. Je m'emporte un peu. J'ai l'air de vouloir enbrigader les plus petits.
jeudi 2 août 2007
Après Mémoire et Racines tous à La Grande Rencontre
Les spectacles et les activités se dérouleront à différents endroits et sur plusieurs scènes. Parmi les artistes bien connus de la scène traditionnelle au Québec qui participeront à La Grande Rencontre il y a notamment le conteur Jocelyn Bérubé, le musicien Micheal Jerome Brown et les groupes Le Vent du Nord, Les Tireux d'roches, Les Langues Fouchues et Les Chauffeurs à pieds. Ce ne sont que quelques noms. Il y en a plusieurs d'autres d'ici bien sûr mais d'ailleurs également. Parmi les artistes étrangers on retrouve le Dominicain Joaquim Diaz qui était récemment au Festival Mémoire et Racines et le Marocain Hassan El Hadi, joueur de oud (luth oriental). Notez qu'une belle part du festival est consacrée à la danse. En effet il y a des veillées où tout un chacun peut danser sous la direction de calleurs et sur la musique de violoneux, d'accordéonistes et d'harmonicistes talentueux.
Je n'y suis encore jamais allé en raison de mes obligations professionnelles les week-ends mais cette année je prévois au moins y aller le vendredi, jour d'ouverture de l'événement. Un documentaire consacré à l'harmoniciste Gabriel Labbé sera présenté vendredi dès 17h30. Voilà une production que j'aimerais voir. Hélas, je vais rater la projection de ce film réalisé par Louise de Grosbois et produit par la SPDTQ. Au moment du visionnement je serai à CFNJ en train d'animer ma dernière émission cette été. Nicolas reprendra son émission le lundi suivant.
Voici le lien sur lequel cliquer pour avoir plus de détails quant à la programmation. http://www.festivallagranderencontre.com