
La Ligue du Bonheur
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Je vous disais avoir reçu un album de La Ligue du Bonheur lundi. C’est le premier que réalise cette bande de joyeux drills. L’album s’intitule Que du bonheur pur. Avant de vous parler du groupe et des pièces que l’on retrouve sur l’album je souligne que le design de la pochette a été salué par Dana Whittle à qui je l’ai montré aujourd’hui (elle même designer et femme de goût). On voit une canne de sirop sur laquelle est dessiné le portrait des membres en train de ramasser l’eau d’érable (c'est ben faite).
La Ligue du Bonheur c’est une formation franco ontarienne fondée il y a environ 3 ans qui s’articule autour du chanteur-calleur Louis Racine, agriculteur de Casselman où il exploite une belle ferme laitière. L’ensemble a pris forme lors d’un festival dans une école secondaire à Ottawa. Jean-Marc Lalonde, ancien membre de Deux Saison et des amis avaient organisé une soirée canadienne. Pour l’occasion la bande à Jean-Marc avait invité Louis pour que ce dernier veille à l’animation. L’expérience a tellement emballé Jean-Marc qu’il décida, avec d’autres, de faire équipe avec notre brave fermier. L’aventure a pris forme lorsqu’un producteur de Montréal communiqua avec Jean-Marc pour demander si Deux Saisons accepterait de présenter un spectacle de musique traditionnelle ontarienne. Il lui a répondu qu’il viendrait plutôt avec La Ligue du Bonheur. Voilà pour les débuts.
Mardi le groupe lançait leur premier album Chez Lucien, un bar d’Ottawa où la porte est dévérouillée derrière après l’heure de fermeture. J’ai écouté l’album 5 fois. La première et la deuxième c’était au moment où je répondais à des appels et à des courriels (une écoute bien distraite). Un album festif, entraînant, souriant, pensais-je. Un album trop sucré peut-être ? En réécoutant l’album dans ma voiture aujourd’hui j’avais le sentiment d’écouter un nouvel album. S’il est vrai qu’il y a des chansons pleines d’entrain et très soulevantes on y entend aussi des chansons d’une toute autre nature. Je pense entre autres à la chanson Les rats (un texte étonnant) ou encore à La femme commode ou même à la chanson a capella En m’en allant aux prunes. Autrement dit le cd est, dans l’ensemble, très souriant mais si l’on écoute chacune des pièces indépendamment les unes des autres on réalise qu’elles ont chacune une saveur singulière et un rythme qui lui est propre. Comprenez bien que cette production n’est pas de celle qu’on fait jouer lors d’une soirée de la St-Valentin bien qu’on entend quelques airs doux et poétiques. Retenez que ça swing, ça vire, ça lève, ça met du pep dans le soulier. Comme le précise l’endos de la pochette, cet album est une source significative de joie, d’euphorie et d’un maudit bon temps.
Si j’ai dû écouter l’album quelques fois pour remarquer la belle variété de chansons que La Ligue du Bonheur a enregistré je n’ai toutefois pas eu à écouter album 5 fois pour entendre que le groupe réunit de très bons musiciens. Les instruments sont nombreux et l’usage que le groupe en fait est très juste et bien équilibré.
Pour l’heure la chanson que je préfère est Attendez belle (demain ce sera une autre et ce week-end je renierai déjà mon premier coup de cœur). Voyez ce qui est écrit dans le livret de l’album : La première chanson de notre premier album s’adonne à être la première chanson que nous avons montée. Toute famille a sa chanson dans laquelle il y a un mononc’ qui doit mettre une robe pis un bonnet pour jouer le rôle d’une fille. Dans celle-ci, nous avons tiré à la courte paille et c’est Simon qui finit par jouer le rôle de la demoiselle. Jean-Marc fait le prétendant et Louis le narrateur.
Les membres :
Jason Hutt : violon, violon alto, accordéon chromatique, piano, pieds, cabasa
Jean-Marc Lalonde : accordéons diatoniques et chromatique, dulcimer appalachien, pieds, triangle, udu, grosse-caisse, caisse claire, bruitage
Simon Mercier : guitare, triplé colombien, guitare électrique, tambourine, œufs, cabasa
Martin Newman : contrebasse, guitare basse
Louis Racine : os, guimbarde
La Ligue du Bonheur c’est une formation franco ontarienne fondée il y a environ 3 ans qui s’articule autour du chanteur-calleur Louis Racine, agriculteur de Casselman où il exploite une belle ferme laitière. L’ensemble a pris forme lors d’un festival dans une école secondaire à Ottawa. Jean-Marc Lalonde, ancien membre de Deux Saison et des amis avaient organisé une soirée canadienne. Pour l’occasion la bande à Jean-Marc avait invité Louis pour que ce dernier veille à l’animation. L’expérience a tellement emballé Jean-Marc qu’il décida, avec d’autres, de faire équipe avec notre brave fermier. L’aventure a pris forme lorsqu’un producteur de Montréal communiqua avec Jean-Marc pour demander si Deux Saisons accepterait de présenter un spectacle de musique traditionnelle ontarienne. Il lui a répondu qu’il viendrait plutôt avec La Ligue du Bonheur. Voilà pour les débuts.
Mardi le groupe lançait leur premier album Chez Lucien, un bar d’Ottawa où la porte est dévérouillée derrière après l’heure de fermeture. J’ai écouté l’album 5 fois. La première et la deuxième c’était au moment où je répondais à des appels et à des courriels (une écoute bien distraite). Un album festif, entraînant, souriant, pensais-je. Un album trop sucré peut-être ? En réécoutant l’album dans ma voiture aujourd’hui j’avais le sentiment d’écouter un nouvel album. S’il est vrai qu’il y a des chansons pleines d’entrain et très soulevantes on y entend aussi des chansons d’une toute autre nature. Je pense entre autres à la chanson Les rats (un texte étonnant) ou encore à La femme commode ou même à la chanson a capella En m’en allant aux prunes. Autrement dit le cd est, dans l’ensemble, très souriant mais si l’on écoute chacune des pièces indépendamment les unes des autres on réalise qu’elles ont chacune une saveur singulière et un rythme qui lui est propre. Comprenez bien que cette production n’est pas de celle qu’on fait jouer lors d’une soirée de la St-Valentin bien qu’on entend quelques airs doux et poétiques. Retenez que ça swing, ça vire, ça lève, ça met du pep dans le soulier. Comme le précise l’endos de la pochette, cet album est une source significative de joie, d’euphorie et d’un maudit bon temps.
Si j’ai dû écouter l’album quelques fois pour remarquer la belle variété de chansons que La Ligue du Bonheur a enregistré je n’ai toutefois pas eu à écouter album 5 fois pour entendre que le groupe réunit de très bons musiciens. Les instruments sont nombreux et l’usage que le groupe en fait est très juste et bien équilibré.
Pour l’heure la chanson que je préfère est Attendez belle (demain ce sera une autre et ce week-end je renierai déjà mon premier coup de cœur). Voyez ce qui est écrit dans le livret de l’album : La première chanson de notre premier album s’adonne à être la première chanson que nous avons montée. Toute famille a sa chanson dans laquelle il y a un mononc’ qui doit mettre une robe pis un bonnet pour jouer le rôle d’une fille. Dans celle-ci, nous avons tiré à la courte paille et c’est Simon qui finit par jouer le rôle de la demoiselle. Jean-Marc fait le prétendant et Louis le narrateur.
Les membres :
Jason Hutt : violon, violon alto, accordéon chromatique, piano, pieds, cabasa
Jean-Marc Lalonde : accordéons diatoniques et chromatique, dulcimer appalachien, pieds, triangle, udu, grosse-caisse, caisse claire, bruitage
Simon Mercier : guitare, triplé colombien, guitare électrique, tambourine, œufs, cabasa
Martin Newman : contrebasse, guitare basse
Louis Racine : os, guimbarde
James Stephens (musiciens invités) : banjo 80 $, violon
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