Qu’est-ce que le néo-trad ? Je me suis fait posé la question récemment. J’avais une idée un peu vague de ce que l’on appelle le néo-trad. Des musiciens de trad m’avaient souvent répété un peu agacé que le néo-trad était une étiquette inventée par les médias (les médias raffolent de ces expressions qui qualifient tout et rien à la fois). Toujours est-il que j’ai posé la question à différentes personnes. Les réponses étaient plutôt variées. La définition que je préfère est celle de Yves Lambert. Il ne s’est pas étendu très longtemps sur le sens qu’il fallait donné à l’expression mais assez pour que je l’adopte. Il m’a dit que le néo-trad est une expression qu’on a entendu pour la première fois dans les années 90 alors que plusieurs formations de musique traditionnelle se développent. Ce sont des groupes qui jouent de la musique traditionnelle en l’interprétant à leur façon. À leur façon, cela signifie que le néo-trad est parfois teinté par différents styles musicaux et interprété par des instruments qui ne sont généralement pas identifiés aux «instruments traditionnels» québécois.
Sur wikipedia j’ai trouvé cette définition très discutable. Toutefois j’ai peine à qualifier des groupes comme Mes Aïeux, Okoumé et Les Cowboys Fringants de néo-trad.
Le Néo-trad est un style musical du Québec qui s'est développé autour du 21ème siècle. Le terme combine le préfixe latin neo, qui signifie nouveau, et la contraction du mot traditionnelle, comme dans musique traditionnelle.
À la base, le Néo-Trad constitue une musique folklorique québécoise modernisée. Quelques artistes néo-trad notables sont Mes Aïeux, Les Cowboys Fringants et Mara Tremblay. Okoumé peut aussi être considéré comme un précursseur du Néo-trad.
L'expression peut aussi englober tous les groupes trad, des groupes des temps modernes jouant du folklore québécois(d'une façon traditionnelle) comme La Bottine Souriante, Les Charbonniers de l'enfer, La Volée d'Castors et Les Batinses. Inversement, le terme Trad peut englober les groupes néo-trad.
Un dernier mot sur Bernard
Je vous parlais des Tradostars hier sur ce blogue (prix remis chaque année par l’équipe de Tradosphère à CIBL). Je vous disais être étonné que Christiane Camapagna, chroniqueuse à l’émission, n’ait pas écrit un texte nous présentant les récipiendaires sur son blogue. En consultant son site un peu plus tôt http://chroniquestrad.blogspot.com j’ai remarqué qu’elle avait entendu mon appel. Tous les prix et les gagnants sont inscrits. Elle souligne dans son blogue que Jocelyn Thouin et moi faisons une fixation malsaine à l’endroit du succès que Bernard Simard obtient auprès des filles. Y a probablement un brin d’envie et d'admiration dans cette fixation. Y a aussi le fait que sur la planète trad (un monde quasiment asexué) Bernard, à mon avis, fait figure d’exception sur la scène traditionnelle québécoise et que les remarques de Jocelyn à la radio à propos du beau Simard me font toujours sourire. Il faut savoir que lors de manifestations et d’événements traditionnels les gens ont entre eux des rapports très sains, empreints de fraternité et d’amitié (you know what I mean). Il y a quelques années j’avais persuadé 2 chums totalement profanes en matière de musique traditionnelle à venir me retrouver au Festival Mémoire & Racines, question de leur faire découvrir du trad et un endroit splendide. Au retour dans la voiture l’un d’eux me disait qu’il avait rencontré beaucoup de festivaliers, que l’événement était très convivial mais qu’aucun fille ne lui avait confié son numéro de téléphone !!! Depuis, il fréquente les festivals country. Pour en revenir à mon chanteur préféré, du temps où j’animais à CFNJ, j’entendais fréquemment des auditrices me dire qu’ elles aimaient entendre ses chansons en prenant soin d’ajouter qu’il était beau garçon. À bien y penser je ne me souviens pas qu’une auditrice ait soupiré pour un autre folkloriste. Anyway…
vendredi 11 janvier 2008
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