Daniel Roy au CRAPO vendredi

Ce vendredi 4 avril le CRAPO accueille Daniel Roy et Jean-Philippe Reny. Je ne connais pas Jean-Philippe. Ce que j’en sais je l’ai appris du communiqué que j’ai reçu où il est écrit qu’il joue du bouzouki, du banjo et du oud turc. Je connais mieux Daniel que j’ai déjà reçu à CFNJ et que j’ai vu en spectacle avec Jean-Claude Mirandette, Le Rêve du Diable, Manigance et plus récemment avec Michel Faubert. Son intérêt pour le trad remonte aux années 70. Au début des années 80 il a fait partie de La Bottine Souriante avec qui il jouait notamment du flageolet. Plus tard, à la fin des années 90 il a réalisé un très bon album consacré à cet instrument Autour du flageolet. Je connais des gens qui l’écoutent encore régulièrement. Voici les autres instruments avec lesquels il va jouer vendredi : flageolet basse, harmonica, tambour à mailloche et dulcimer. Il va également chanter. Leur spectacle s’intitule Le chant des voyageurs. Le communiqué nous dit aussi que Daniel est dépositaire d’un vaste répertoire de chansons traditionnelles parmi lesquelles il y en a de peu banales. Le CRAPO est intimiste et tout choisi pour échanger avec le public. L’admission générale est de 12 $ et de 10 $ pour les membres.


Un party de famille

Le lendemain, samedi 5 avril, le Festival Mémoire et Racines présente au Pavillon du village à Ste-Béatrix un spectacle de la Famille Ayotte et de la Famille Marion. L’idée de réunir 2 familles est super chouette. L’une et l’autre sont identifiés à la musique et la chanson traditionnelles. Je sais qu’au jour de l’an chez les Marion à St-Côme la chanson à répondre fait veiller les plus solides noceurs jusqu’à l’aube. Il y a quelques années Martin Bordeleau m’avait invité à réveilloner dans sa famille. L’accueil avait été chaleureux et bien arrosé. On m’a demandé d’en chanter une. J’étais rouge de honte. Tout ce que je savais c’est un p’tit fion de Gaston Lepage. Je voulais me cacher. J’ai fini par m’échapper vers 4h30. On m’a appris quelques jours plus tard qu’à midi y a des neveux qui chantaient encore. C’est un jour de l’an que je n’oublierai jamais. Ça correspond à l’idée que l’on se fait des veillées du jour de l’an (quelques heures plutôt je célébrais dans ma famille où la fête était passablement plus terne). Un «détail» m’avait frappé chez les Marion. Je m’étonnais de voir autant d’amis, de parents, de voisins, et d’autres amis entrer et sortir de la maison. Il y avait un va et vient étourdissant. Ce soir là j’ai pensé m’établir à St-Côme tant j’étais content d’être content, mais comme me l’a déjà dit gentiment Jean-Luc Lepage, je ne serai jamais qu’un ami de St-Côme (façon de me dire que je ne serai jamais de la place mais bien qu’un étranger). Pour en revenir au show. L’admission générale est fixée à 12 $. Les membres de M&R, les aînés et les étudiants paient 2 $ de moins.