mardi 18 décembre 2007

On attend toujours Jonathan.


Marc-André, Yakou et Pierre-Olivier.

Ancestrum ne forme plus un trio mais plutôt un quatuor. En effet, un violoneux, Jonathan Champoux, s’est joint récemment à ce jeune groupe de la Mauricie. Hélas, le pauvre ne s’est jamais rendu. Il arrive parfois que des participants aient un peu de retard mais jamais un musicien n’a «raté» l’émission. Vous me direz que la série n’a pas lieu à Radio-Canada, pas faux. Il a sûrement eu un contre temps. Souhaitons seulement qu’il n’a pas eu un accident. Vous pouvez imaginer qu’on s’est fait du mauvais sang durant le show. Ici, à la station, on attend qu’on nous fasse signe. Rassurez-nous quelqu’un.

Le groupe a fait du chemin depuis l’an dernier. De fait, l’été qui suivait leur participation à la série l’an passé leur a valu une invitation au Festival Mémoires et Racines. Quelques mois avant le festival le groupe gagnait secondaire en spectacle dans la région de la Mauricie. Et voilà qu’Ancestrum prévoit enregistrer un premier album en décembre prochain avec le nouveau venu au sein de l’ensemble, Jonathan Champoux.

Pour badiner j’ai demandé aux gars s’ils avaient plus de succès auprès des filles parce qu’ils jouent de la musique. Les gars m’ont dit que c’est un «plus», sans jamais insinuer que les filles se bousculaient pour se faire chanter la pomme. N’empêche que plus jeune je me rappelle que les gars faisant partie d’un band étaient très populaire auprès des filles, à tel point que j’envisageais sérieusement apprendre à jouer de la guitare. Combien de gars ont appris à jouer pour des raisons qui ne sont pas d’ordre artistique ? D’ailleurs je remarque qu’il y a plus de gars qui jouent de la musique qu’il n’y a de filles. C’est libidinale tout ça. De là à dire que les membres d’Ancestrum étaient ce soir à CFNJ pour des raisons gaillardes… quand même.

Dans l’ensemble leur «performance» cette année a été supérieure à celle offerte l’an dernier. Le jeu est plus précis. Les voix sont plus belles, plus fermes. Toutefois ils gagneraient à répondre avec plus d’énergie et avec une meilleure articulation. On a parfois l’impression que la réponse est approximative. Je le souligne ici mais cette observation vaut pour bien d’autres groupes. C’est, à mon sens, l’aspect le plus négligé des formations qui se produisent à la radio. Trop souvent la réponse est molle.

Marc-André Arsenault : accordéon, harmonica, guitare, voix
Yakou Bustamente : darbouka, thin whistle, flute à bec, réponse
Pierre-Olivier Lessard : guitare, voix

Consommation en studio : une boisson énergisante, du coca-cola et de l’eau.

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