samedi 26 juillet 2008

Pas une goutte de pluie


Les Langues Fourchues : Evelyne Gélinas, Martin Langlais, Jean-François Branchaud et Simon Marion qui jette un oeil sur ses partitions.

J’arrive de St-Charles Borromée où se tient la quatorzième édition du Festival Mémoire et Racines. Le temps était bon, pas une goutte de pluie. J’aurais aimé assisté à tous les spectacles présentés sur la scène Gilles Cantin mais j’étais retenu à CFNJ (j’ai préenregistré Vaut mieux trad que jamais diffusée dimanche prochain à 18h00). J’ai vu De Temps Antan, qu’en partie, Les Langues Fourchues et Steve Riley and the mamous playboys. Soulevant !

Les Langues Fourchues étaient privé des services de Pascal Béland pour une raison qui ne nous a pas été clairement expliquée. Le groupe a demandé au très doué guitariste Simon Marion de le remplacer à la dernière minute. Bravo Simon ! Je ne crois pas que le spectacle n’ait beaucoup souffert de l’absence de Pascal.

Le spectacle que j’anticipais avec le plus de plaisir est celui de Steve Riley and the mamous playboys. Un groupe originaire de la Louisiane qui chante un beau répertoire de chansons cajuns. L’une d’elle intitulée Mary Bouri est un poème trouvé dans un livre que le groupe a emprunté à la bibliothèque. Le poème, nous a expliqué le violoneux, a été écrit par un esclave. Il a été retrouvé dans la poche de son pantalon au moment de son décès. Selon ce que j’ai compris il était rare qu’en Louisiane un esclave sache parler en français. L’ensemble de Steve Riley réunit des musiciens top niveau, spécialement le guitariste Sam Broussard. Les gars persistent à chanter en français bien que cette langue devienne de plus en plus moribonde dans ce coin de l’Amérique. Demain samedi le groupe fera danser les festivaliers dans le Centre Bosco. Ça promet.

Dimanche j’y retourne. J’ai hâte de voir à l’œuvre la violoneuse Nathalie MacMaster. Son spectacle clôturera le festival. On annonce du beau temps.

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