samedi 1 septembre 2007

Place Canadel n'était pas disponible, Les Cousins à la Brassette



Il est minuit. J'arrive de Louiseville où avait lieu le lancement du quatrième album des Cousins Branchaud intitulé Passer du bon temps. Un cd qui compte 17 plages parmi lesquelles on retrouve 2 reels, 1 medley, 1 chanson a capella, 1 autre en portugais et une douzaine de chansons à répondre. Un album soulevant. Je vous ai déjà dit tout cela sur ce blogue il y a quelques semaines. Le lancement se tenait à la Brassette l'ami car la Place Canadel n'était pas disponible. L'endroit était un peu étroit pour ces chouchoux de Louiseville. C'était PAQUETÉ. Des gens ont dû regarder le spectacle de l'extérieur sur le trottoir. Y avait de l'ambiance. Et, le show pour ce que j'en ai vu, était survolté. J'en ai vu que des bouts car ces lancements sont souvent l'occasion de revoir des gens qu'on a pas vu depuis un bon moment. Parmi ceux avec qui j'ai fraternisé il y a des membres de la Famille Sylvestre et quelques musiciens du groupe Grave aux portes. Ces derniers m'ont signifié qu'eux aussi lançaient un album bientôt (je vous en reparle). Toujours est-il que ce soir je me suis bien amusé. Avant le spectacle les Cousins m'ont accordé une entrevue. La rencontre s'est fait au sous-sol de la Brassette. Un sous-sol pas fini, comme on dit, (voir photo). Qu'importe, il y avait une table, des chaises et de la bière. Un bon entretien qui sera publié en novembre prochain dans le magazine Québec-Folklore de l'AQLF (association québécoise des loisirs folkloriques).

-Le groupe existe depuis 1993.

-Leurs 3 premiers albums se sont vendus chacun 5000 fois (pour un groupe d'envergure régionale c'est beaucoup de copies).

-Les Cousins n'ont toujours pas participé au Festival Mémoire et Racines (me semble qu'ils feraient une belle fermeture sur la grande scène le dimanche).

-On leur répète fréquemment qu'ils font de bons albums mais qu'ils sont encore meilleurs en spectacle. La venue de Patrick Desmarais au sein du groupe en 1998 n'est pas étrangère à ces observations.-David Tavares, le bassiste du groupe, est célibataire.

David sur cet album interprète une chanson portugaise. Il m'a expliqué que ses parents sont d'origine portugaise et qu'un bon jour il a fait des recherches sur internet pour trouver des chansons traditionnelles de ce vieux pays. Il en a trouvé. Il n'avait ni la musique, ni la mélodie (si je me souviens de ce qu'il m'a dit). Il a alors présenté le tas de chansons qu'il avait à sa mère. Celle-ci se rappelait de l'une d'entre elles qu'elle lui a chanté. Suite à cette interprétation de sa mère, il l'a apprise pour ensuite la proposer aux Cousins qui ont volontiers acceptés de l'apprendre et de l'endisquer. Est-ce que les Portugais seraient déroutés par cette interprétation des Cousins. Probablement pas. Le texte, le rythme et la structure ressemblent respecte sûrement la version originale. Ce qui diffère sûrement ce sont les arrangements musicaux.

Voici ce que m'écrivait David il y a quelques semaines par courriel.

La chanson s'appelle Tia Anica de Loulé, un air foklorique de la région de l'Algarve au Portugal que chantait ma mère lorsqu'elle fréquentait l'école primaire sur l'île de São Miguel aux Açores. La chanson parle dans chacun de ses couplets d'une Tia Anica (en français, une traduction libre serait la Mère Anick), habitant un certain village, et de qui on se demande à qui elle va laisser un de ses objets en heritage. En français, un couplet pourrait donner quelque chose comme:

Mère Anick, mère Anick, mère Anick de Maskinongé, À qui va-t-elle laisser son tabac à prisé?

J'ai des photos que je ne parviens pas à mettre en ligne (because j'ai un mal fou à comprendre comment fonctionne mon programme photo %?&!#6$%). J'en ai pourtant pris quelques unes. Il est 2h30 du matin.

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