
Claude Ryan, ancien patron d'Yves Bernard au Devoir.
Je vous ai déjà parlé d’Yves Bernard, journaliste au Devoir et animateur depuis 25 ans à CIBL d’une émission de musique du monde, l’entre-muse, diffusée les mardis soirs de 19h00 à 20h30. Il a écrit récemment une bonne critique du plus récent album d’Yves Lambert et du Bébert Orchestra, le monde à Lambert. Je reprends ici quelques extraits de cet article publié il y a une dizaine de jours. Yves me pardonnera ce pillage.
«Monsieur Lambert signe avec son Bébert Orchestra l’un des plus beaux disques de musique trad des dernières années : une ouevre sentie, mature, plus personnelle que jamais.» Voilà un avis que je partage. C’est en effet une production très réussie, l’une des meilleures que j’ai entendu depuis un bon moment. J’ai beaucoup aimé son album précédent, Récidive, en raison, notamment, des textes et des arrangements musicaux. Je doutais que le prochain album puisse me plaire autant. Pourtant…
«Si (sur cet album) on fusionne bien un peu avec des instruments comme le didgéridou qui confère une sorte de mini transe ou avec le cajon qui permet de creuser davantage dans le rythme, ça ne sera que pour ponctuer une musique homogène devenue plus aérienne depuis que le piano n’y est plus ». Oufffff, pas pour rien qu’il écrit au Devoir. Faut que je m’abonne. Cela fait 15 ans, remarque le journaliste, qu’Yves Lambert ne s’est pas passé du piano.
« Comme toujours, les mots et les notes sont porteurs d’engagement. Engagement en faveur de la parole traditionnelle en s’inspirant des textes de grands passeurs comme Jean-Paul Guimond et la famille Villemaire. Engagement musical en ramenant des héros méconnus comme Denis Pépin, Jules Verret, Keith Corrigan ou Jean-François Bélanger. Engagement poétique en reprenant des poètes souverainistes comme Gilbert Langevin et Gérald Godin. Engagement libertaire en changeant l’intention de taxtes traditionnels comme cette vendeuse de foin qui devient passeuse de Marie-Jeanne… » J’avoue que celle-là je ne l’avais pas pigée. Bravo M. Bernard ! On voit que certains détails ne vous échappe pas.
Il termine son article en nous disant où M. Lambert et son Bébert Orchestra se produiront. Au Lion d’Or les 7, 14, 21 octobre, puis au Club Soda les 27-28-29 février.
By the way, mardi soir dernier Yves Bernard me disait à CIBL que le titre d’un article publié sur ce blogue l’avait fait sourire. J’écrivais «Réjean Tremblay d’abord, Yves Bernard après ». J’expliquais aux lecteurs de radiotrad que je n’étais pas abonné au Devoir parce que ce quotidien faisait une part bien chiche aux sports. À ma grande surprise il m’a dit qu’il a longtemps été abonné à La Presse pour cette même raison. Hihihihi. Un gars qui fut un temps attaché politique de Claude Ryan m’a déjà raconté, qu’au conseils des ministres, tout le monde s’arrachait le cahier des sports. Tiens donc. Voilà qui devait contrarier un peu cet ancien directeur du Devoir.
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