mercredi 21 novembre 2007

Pas de basse, cé bon pareil.


Pascal, Evelyne, Jean-François et Martin

Les Langues Fourchues revenaient cette année, après avoir pris un répit l’an dernier. C’est toujours un grand plaisir de retrouver cette formation originaire de la Mauricie. Le groupe a connu quelques transformations depuis ses débuts en 1999. Après le premier album Pierre-Luc Dupuis a été repêché par la Bottine Souriante. Josianne Hébert l’a alors remplacé à l’accordéon. Après le deuxième album, Josinne quitte l’ensemble pour se consacrer à d’autres projets musicaux. Y a pas qu’elle qui laisse le groupe. Le violoneux Nicolas Pellerin se joint au Bébert Orchestra. Suite à ces départs Les Langues Fourchues se trouvent un nouveau joueur d’accordéon, Martin Langlais (aussi un sapré bon gigueur) et confie le violon à Jean-François Branchaud, membre fondateur du groupe. Notez qu’il joue aussi de la guitare, de la basse, du banjo, de la podorythmie et quoi encore. Toujours est-il qu’ils ont produit un troisième album, Juste à point, pas moins bon que les précédents (celui que je préfère) et que ces mouvements au sein de l’ensemble ont eu pour effet de rafraîchir le son de leur musique. Ils jouent désormais à 4.

Ce soir j’avais préparé un chapeau dans lequel j’avais déposé de petits papiers sur lesquels les titres des chansons avaient été retranscrits. J’ai pris soin de mettre de côté celles que j’aimais moins (c’est bien personnel). L’idée m’a été inspiré de leur lancement de disque où le public pigeait un titre de chanson qu’ils étaient ensuite tenus d’interpréter. Il est amusant de voir comment réagit un groupe lorsqu’un titre est tiré. «Passe la bouteille, oh oui, belle chanson, on vous écoute». Et eux de répondre : «Oh boy, c’est que l’on a pas apporté la basse et que pas de basse c’est pas pareil…». On brûle alors d’envie de leur répondre «On s’en colisse-tu de la basse, la toune est bonne» mais bon, on se garde un peu de gêne… Après tout c’est eux qui payent la bière.

On a fini par l’entendre cette chanson. Les Langues Fourchues l’ont interprété durant le rappel. Je répète qu’après 18h00 la terre continue de tourner et que CFNJ retrouve sa programmation régulière. La période supplémentaire où l’on «retient» le band dans le studio-théâtre, a été l’occasion d’entendre la voix de Martin Langlais qui a un timbre bien à lui (On nous a expliqué que plus jeune il a avalé un petit minou qui est demeuré coincé dans son œsophage, d’où l’expression, Avoir un chat dans la gorge). Le groupe nous a aussi fait découvrir une chanson a capela dont j’ai oublié le titre. By the way, avec les Langues Fourchues on a convenu d’appeler cette période supplémentaire, T-shirt, jeans, baskets, c’est à la bonne...BIÈRE FRETTE.

Pascal Béland : guitare, réponse
Jean-François Branchaud : violon, banjo, pieds, voix
Evelyne Gélinas : flûte traversière, harmonica, voix
Martin Langlais : accordéon, gigue, réponse

Consommation en studio : Une 12 de Griffon et un 6 pack de Guiness.

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