vendredi 9 novembre 2007

Échappée belle !

M’en est arrivé une pas bonne aujourd’hui. Après le déjeuner en allant au sous-sol j’ai posé le pied sur le séparateur du bac vert de récupération (un grand carré vert en plastique lustré). Le dit séparateur traînait par terre tout en haut de l’escalier. J’ai posé le pied dessus, le plastique a glissé, mes pieds se sont retrouvés dans les airs, j’ai déboulé les escaliers. Par chance que je n’ai rien de casser. J’ai toutefois le corps couvert de bleues. J’ai peine à tenir sur mes jambes. C’est con mais dans ma chute j’ai eu tout le loisir de penser au gardien José Théodore qui, avant d’être échangé à l’Avalanche du Colorado, avait fait une vilaine chute dans l’escalier devant sa maison, le tenant à l’écart du jeu pour une trop longue période. Au moment de me relever j’ai eu peur de ne pouvoir être à CFNJ lundi prochain. Ouffffffffffffff !

Quelqu’un de bien

Les Langues Fourchues lançaient un 3 ème album récemment, Juste à point, un enregistrement délicieux. On entend qu’il y a eu un beau travail de production. 75 heures de studio, 75 heures de mixage. De la belle ouvrage. J’ai demandé à Jean-François Branchaud ce qu’il leur en avait coûté pour produire cet album. 12 000 $. C’est peu et beaucoup à la fois. Comme de nombreux groupes traditionnels, Les Langues Fourchues, pour financer le coût de production de l’album, se sont tournées vers un organisme subventionnaire, le Conseil canadien de la culture, qui leur a accordé une subvention de 8 000 $. Manquait 4 000 $. Un «mécène», Bernard Laforest, leur a généreusement prêté cette somme. Bernard est enseignant au secondaire à Joliette. Il est une figure connue de la scène traditionnelle lanaudoise. Il est l’un des fondateurs du Festival Mémoire et Racines. Je prends le temps d’écrire quelques lignes pour souligner son engagement auprès de jeunes groupes de musique traditionnelle. Cela fait quelques années que l’on me raconte que Bernard met la main dans ses poches pour donner un coup de pouce. Croyez-moi, il ne cherche aucune publicité, pas plus qu’il ne cherche de reconnaissance. Quelqu’un de bien. Je me serais garder de parler de Bernard si Evelyne Gélinas lors du lancement n’avait pas pris le temps de remercier publiquement Bernard.

Boulerice-Demers

Ce samedi dans le cadre des Coups de cœur francophone de Montréal à la Maison de la Culture Frontenac Boulerice-Demers présente un spectacle avec des amis, Yann Falquet, Pascal Gemme et Daniel Roy. Ça ne peut pas être mauvais. Je vais tâcher de persuader ma femme d’y venir. La connaissant elle préfèrera regarder le Canadien contre les Sénateurs.

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