jeudi 29 novembre 2007

Rosine a enfin des bottines.


Sylvain, Véronique, Yvon et Eric.

Rosine, un groupe de Granby que l’on découvrait l’an dernier, revenait à CFNJ pour la cinquième édition de TJB, série que nos invités disent écouter quotidiennement. Ils m’ont d’ailleurs confié avoir beaucoup aimé Chant de l’aïeul, La Grand Voile et les Rigolos de St-Ligo (3 nouveaux groupes). Rosine, formé il y a 3 ans, réunit toujours les mêmes 4 membres. Ensemble ils pratiquent 1 fois, parfois 2, chaque semaine. Et cela s’entend. Le groupe a fait d’heureux progrès. On remarque qu’ils jouent avec plus d’assurance et d’énergie. Le fait que Sylvain Griggs pratique désormais la podorythmie n’est pas étranger à cela. Comme d’autres groupes, Rosine se soucie de proposer de nouvelles sonorités à sa musique. L’addition de la podorythmie en est un exemple, la mandoline qu’a apprise et que joue Yvon en est un autre.

Le programme musical de l’émission, établi par Rosine (évidemment), est l’un des plus riche et varié cette saison. J’ai le sentiment que plusieurs des chansons et musiques qu’ils ont interprétées ce soir sont enregistrés sur leur premier album, Turlututu, qui sera lancé dans quelques semaines. Parions que le lancement se fera à la micro-brasserie Grimoire, qui encore cette année, a commandité le voyage de Rosine à St-Gabriel-de-Brandon en leur prêtant le truck de la compagnie et en leur offrant 24 bières de toutes les couleurs. Parlant de Grimoire, j’ai eu le plaisir de goûter à la Noire Sœur, une délicieuse bière noire. Un élan d’enthousiasme m’a fait dire que c’est la meilleure que j’ai bue depuis trois semaines. C’est faux. Une Guiness, que m’a offert Sébastien Borduas, demeure encore ma bière préférée. Noire Sœur est donc ma second best.

Après l’émission il arrive souvent (quand on a le temps) que l’on débouche encore une ou 2 frettes. C’est l’occasion de parler de l’émission, de musique, de trad, de radio et de l’ivressomètre… Sachez que l’on a l’œil ouvert et que l’on veille à ce que le chauffeur désigné soit digne du titre qu’on lui a attribué.

La semaine prochaine : De temps Antan, Mythes et Légendes, la Famille Cantin et Belzébuth. Un programme bien lanaudois.

Eric Bélanger : basse, réponse
Véronique Brisebois : flûtes, voix
Sylvain Griggs : guitare, pieds
Yvon Lacas : violon, mandoline, voix

Consommation en studio : 24 bières de la micro brasserie Grimoire et quelques touches aura la fenêtre.


4@5 du jeudi 29 novembre 2007

Tonus : Dans le bon vieux temps / Rosine
Ti-Loup / Chant de l’aïeul
Complainte : Là bas en haut / Entourloupe
Les tisserands / Genticorum
Les p’tits plaisirs de Basile / La Bottine Souriante
Buvons chers camarades / Les Langues Fourchues
Marie la chamelle / Les Chauffeurs à pieds
Ma mie / Manigance
La déroutée / Yves Lambert et le Bébert Orchestra
Choix du public : La jument de michao / Justine et Sévrin (Eric de St-Hyacinthe)
En filant ma quenouille / Tu m’en diras tant

Radioquizz : Quel nom portait l’équipe de hockey torontoise avant qu’elle ne s’appelle les Maple Leafs en 1926.

Réponse : Les Arenas

Prix 1 : Claude Lajoie de St-Ambroise a gagné l’album démo des Cuillères à carreaux.

Prix 2 : Jocelyne Rondeau de St-Félix-de-Valois est finaliste vendredi pour le tirage d’un certificat cadeau de la Librairie René Martin.

Nicolas a dit : des choses que je ne répéterai pas.

mercredi 28 novembre 2007

On nous écoute au Body à Berthier.


François, Simon et Philippe

Ce soir nous recevions le Chant de l’aïeul, groupe de Lanaudière. Chant de l’aïeul est un trio de gars dans la vingtaine : Simon Boudreau (le corps gras), Philippe Jetté (le corps maigre, accordéoniste de Belzébuth) et François Tétreault (le corps plus menu que maigre). Ce sont des amis qui aiment chanter et qui se réunissent une fois par semaine pour s’exercer. Le groupe n’a pas encore d’albums sur le marché. Envisagent-ils en réaliser un ? Disons qu’ils n’en sentent pas l’urgence. Et pourtant, les amateurs de trad perdent beaucoup à attendre. La plupart des chansons qu’ils nous ont interprétées sont méconnues ce dont se félicitent les membres du trio. On a entendu de petites perles ce soir, notamment une demande de Tania qui danse au Body girl à Berthier. Elle leur a demandé d’interpréter ma vache une version différente de celle d’Hommage aux aînés. Cette chanson est l’une des centaines que compte leur inépuisable répertoire, constitué en bonne partie de chansons trouvées dans des fonds d’archives, notamment à l’Université Laval à Québec où à étudier Simon en sciences historiques et études patrimoniales.

Les gars ont fait un truc qui ne se fait pas à la radio. Ils ont fait des inside jokes (faut que jeunesse se passe). De fait, à l’insu de toute l’équipe de TJB les gars se sont lancés un petit défi, soit de prononcer des mots prédéterminés qu’ils avaient pigés dans un sac avant d’entrer en ondes. Des mots comme ésotérique, végétalien, topinanbour ,… N’empêche que l’idée est SUPER amusante. L’an prochain on fera ce jeu. On mettra tout au centre de la table le chapeau du 4@5 dans lequel des centaines de mots, pas rapports, tels : pesticide, magnétoscope, céleri, marécage,... À tour de rôle, entre 2 chansons, l’un des membres qui ne sera pas connu des auditeurs, aura à piger un mot dans le chapeau. Ce membre désigné mais qui ne sera pas dévoilé aux auditeurs, devra avant la prochaine chanson (durant l’intervention) prononcer le mot qu’il a pigé en tâchant de le dire le plus naturellement possible (sans que personne ne soupçonne qu’il s’agit du mot pigé). Les internautes, durant la chanson qui suit l’intervention, devront écrire à Nicolas pour lui signifier 2 choses. Premièrement lequel des membres a pigé et deuxièmement quel mot a-t-il pigé ? C’est clair ? J’ai hâte à l’an prochain.

En passant, les gars ont accepté d’interpréter quelques chansons supplémentaires pour le bon usage des internautes en échange de quelques plogues sur le blogue. Notez que les chansons sont un peu plus croustillantes (un peu). Plogue, Chant de l’aïeul est en spectacle le 8 décembre prochain au bistro-bar Le Transit à Terrebonne 450-492-8398 (cé 10 piasse pas 5). Il y aura aussi du conte et de la danse. Autre plogue, ce même trio talentueux se produira au marché de Noël à Joliette le 22 décembre 2007 (cé gratuit, mais ça vaut 5 piasses). Pour les joindre: chantdelaieul@hotmail.com

Avant de partir François m’a encore demandé où se trouvait le Body girl. Je crois me souvenir que sur le courriel, que Tania nous a envoyé, elle leur proposait des danses à 10 pour 5 piasses.

Simon Boudreau : voix
Philippe Jetté : voix, pieds
François Tétreault : voix, pieds

Consommation en studio : Un 6 pack de Bock et une Griffon.

4@5 du mercredi 28 novembre 2007

Tonus : Frank you / Les Charbonniers de l’enfer
Les oreilles bouchées / Belzébuth
Les annonces classées / Mythes et Légendes
Fit à marier / Vishten
La fille et les dragons / Le Vent du Nord
La ligue des ivrognes / Baqqhus
Les coucous / Hommage aux aînés
À longueur d’année / La Volée d’Castors
Le reel Jean-Sébastien / Roland Turcotte
Martin de la chasse galerie / La Bottine Souriante
Choix du public : La main sur le cou / Les Frères Pellerin (Véronique Brisebois)
Voilà comment ça va / Grav’Ô portes

Radioquizz : Une énigme que je ne suis pas parvenu à retranscrire.

Réponse : Ils ne jouent pas ensemble.

Prix : Isabelle Dugas, de St-Gabriel-de-Brandon, court la chance de gagner un certificat cadeau de la Librairie René Martin à Joliette.

Prix #2 : Simon Raynaud de Joliette gagne le plus récent album d’Hommage aux aînés, Gorgée !

Nicolas a dit : qu’il n’a toujours pas l’album des Frères Pellerin. Les quelques chansons qu’il fait tourner ont été achetées en ligne.

mardi 27 novembre 2007

Non, pas de sound check !


Alex, Pascal Martel, Robert, Marie Noël, Pascal Doucet, Lyne

Les Cuillères à carreaux ! Ça fait 5 ans qu’on les attend à CFNJ. Il y a quelques années j’ai eu l’occasion de les entendre à un festival à Vaudreuil. J’avais gardé une bonne impression de cette joyeuse bande, habillée de costumes kétaine-chic-carrotés. Le groupe s’est développé en Mauricie au début du millénaire. À cette époque la formation n’avait comme seul projet que de jouer chez le voisin, chez des amis, chez n’importe qui pour peu qu’on leur ouvrait la porte. Ils entraient, se tiraient une bûche et poussaient des chansons à répondre (ils jouaient beaucoup de Bottine). Ils avaient eu la mauvaise idée de s’appeler La Guignolée. Michel Bordeleau, alors avec la Bottine Souriante, leur avait expliqué qu’un groupe avait déjà porté ce nom. Ce n’est pas un précédent. D’autres groupes se sont déjà fait dire qu’ils auraient dû consulter le registre des dénominations artistiques du Québec. Ils ont cessé, depuis, d’entrer inopinément chez les gens pour interpréter quelques chansons. Désormais ils n’ont plus à s’inviter lors de partys. Aujourd’hui c’est l’inverse, on réclame Les Cuillères à carreaux d’aussi loin que la Baie James où ils joueront ce week-end. Le groupe compte actuellement 6 musiciens. Pascal Doucet, chanteur du groupe, est le seul membre fondateur encore actif au sein de l’ensemble. Les autres se sont ajoutés au fil des ans à la faveur d’un départ, d’une mise à pied, d’un renvoie ou d’un burn out.

Les Cuillères à carreaux ont découvert, malgré eux, le sens donné à l’expression bonne franquette. Quelques minutes avant que le show ne commence Lyne, violoneuse des CàC, descend précipitamment au rez-de-chaussée pour me signifier que le show est sur le point de commencer. C’est bien à 17h00 que ça commence, demande-t-elle ? On a pas encore fait de sound check !!! La pauvre, me suis-je dit. Elle va être contrariée ce soir au moment d’entendre l’enregistrement de sa performance. Les ajustements se font en direct dans le studio par Nicolas Bellemare qui veille à calibrer le volume des instruments avec une paire d’écouteurs à 20 piasses (il ne veut pas des miennes qui valent surement le double). Généralement le «sound check» se fait au moment où le groupe interprète sa première pièce. Mais le plus à plaindre dans le groupe ce soir c’est ce brave Alex, pianiste des CàC. Son piano électrique n’avait pas d’enceintes acoustiques. Il prévoyait brancher son instrument dans notre console, ce qui n’est pas possible (pour des raisons que comprend seulement Nicolas). C’est ici qu’intervient Véronique, notre émoustillante réceptionniste, qui lui a prêté les haut-parleurs de son ordinateur. Les haut-parleurs, pour ne pas gêner le travail des photographes qui circulent en studio ont été déposés sur le sol où, ma foi, il n’y avait pas de micro pour capter toutes les nuances de son jeu. Il nous a tout de même serré la main en sortant et nous a même promis de revenir.

Marie-Noël Baron : percussions
Robert Bourdage : guitare
Pascal Doucet : voix, cuillères
Pascal Martel : accordéon, harmonica
Lyne Pothier : violon
Alex Pratte : piano

Consommation en studio : Un 6 pack de Laurentides

4@5 du mardi 27 novembre

Tonus : 3 navires de blé / Tu m’en diras tant
J’ai cueilli la belle rose / Famille Cantin
Doublé du mardi : Son matatou / La Grande Virée
La ram didou / Hommage aux aînés
Du temps que mon papa buvait / Bernard Simard
Dans la prison de l’ombre / Les Frères Pellerin
La grondeuse / La Bottine Souriante
Le petit soldat / Les Frères Beaudry
Choix du public : Je n’ai pas de barbe / Mauvais Sort (Michel Corriveau)
L’épinette / La part du quêteux

Radioquizz : Nicolas a fait jouer un extrait de toune. Un truc que diffuse Raymond pour ses boomers le samedi soir. Il nous demande qui interprète cette chanson.

Réponse : Guylaine Guy chante au revoir.

Prix : Mme Andrée Trudeau a une chance de gagner un certificat cadeau à la Librairie René Martin vendredi.

Nicolas a dit : que les réponses ont été nombreuses. Raymond a donc beaucoup de fidèles qui écoutent aussi Nicolas.

lundi 26 novembre 2007

Bas blancs et souliers noirs


Serge, Ghislain, Mike, François, Marie-Claude et Robert.

Ce soir le studio-théâtre de CFNJ accueillait le président de l’Association québécoise des loisirs folkloriques M. Serge Mathon laquelle compte près de 3500 membres. Je rappelle que l’AQLF a comme «mission» de veiller à la préservation, à la promotion et à la diffusion de la musique traditionnelle québécoise. Serge est venu avec des musiciens de la région de Québec et de la Mauricie. Ces derniers avaient emporté un violon, un accordéon, une contre-basse, un piano, une guitare, des cuillères, une planche de pré-fini, des souliers noirs et des bas blancs.

Mike Gagnon, président de l’Association folklorique de la région de Québec nous a confié qu’au sein de son association il y a de nombreux accordéonistes, plus qu’ailleurs (il est lui-même accordéoniste, depuis une dizaine d’annés). D’autres associations peuvent compter davantage de violoneux ou de danseurs. Par contre, l’association lanaudoise, selon Serge Mathon, n’est pas identifiée à un instrument en particulier : du violon, de l’accordéon, de la danse, du chant,... C’est plus équilibré. On n’a pas appris que ça. Serge nous a raconté que les concours de violoneux, très populaires il y a une vingtaine d’années et aujourd’hui disparus, vont probablement reprendre vie suite au succès qu’a connu le concours de violon et d’accordéon tenu dans le cadre du festival de folklore québécois à Vaudreuil. Il serait étonnant qu’il se tienne autant de concours que par le passé mais un intérêt a été manifesté lors de cet événement si bien que d’autres concours de cette nature seront organisés en quelques endroits.

Serge nous aussi parlé de podorythmie et de gigue. En voilà un qui est bien placé pour en causer. Il a longtemps enseigné la gigue, notamment à Martine Billette, encore considérée comme l’une des meilleures gigueuses du sud-ouest de Lanaudière. Il nous a expliqué la différence qu’il y avait entre les souliers ferrés et les souliers en fibre de verre. J’ai retenu peu de choses de cette intervention sinon qu’il porte des bas blancs dans ses souliers. Je ne comprends pas que sa blonde, une personne de goût, le laisse ainsi sortir en public (peut-être est-ce la mode en Mauricie où il demeure).

Marie Claude Brault : voix, oeufs
Ghislain Dufour : piano
François Dumas : violon, contre-basse
Mike Gagnon : accordéon
Robert Gauthier : contre-basse, guitare
Serge Mathon
: pieds, cuillères, réponse

Consommation en studio : de l’eau en bouteille pour tout le monde.

4@5 du lundi 26 novembre 2007

Tonus : Le diable sort de l’enfer / Marie-Claude Breault et Serge Mathon (AQLF)
Le cornemuseux / Hommage aux aînés
Les 3 jolies filles / Les Cousins Branchaud
Ti-Jos Taupin / Grav’Ô portes
La veillée chez Poirier / Le Vent du Nord
Maman j’ai 14 ans / Galant tu perds ton temps
Le taureau / Les Campagnards
Mon Dieu quel homme ! / Les Langues Fourchues
La picotte / Claude Méthé
La fille du vigneron / Yves Lambert
Choix du public : La pointe du jour / Les Charbonniers de l’enfer (Eric Ayotte)

Radioquizz : Qui a compté le tout premier but du Canadien au Centre Bell ?

Réponse : Vincent Damphouse

Prix : Marc-André Tessier est finaliste pour un certificat cadeau de la Librairie René Martin.

Nicolas a dit : qu’un auditeur a répondu Maurice Richard !!!

vendredi 23 novembre 2007

4@5 du vendredi 23 novembre 2007

Tonus : D’la belle ouvrage / De Temps Antan
Lalurette en colère / Les Frères Pellerin
Dans la ville de Paris : Les Charbonniers de l’enfer
Ces 3 jeunes garçons / Matapat
Pinci Pincette / La Bottine Souriante
Le bégayeux / Ni Sarpe Ni Branche
Mon cousin ma cousine / La veillée est jeune
Ma mie / Belzébuth
Baqqhus / Reel Sherbrooke
Choix du public : Les bons docteurs / Les Chauffeurs à pieds


Radioquizz : Quelles sont les premières paroles que Gaston Lepage a prononcé dans sa vie ? Confidence qu’il a fait hier à l’émission TJB.

Réponse : Écoutez Gaston vous le dire en téléchargeant l’émission.

Prix : Magazine Madame remis à Richard Pagette

Grand prix : Certificat cadeau de la Librairie René Martin à Joliette remis à Yvan Dufour.

Nicolas a dit : que l’album des frères Pellerin, lancé récemment, est 2ème au chapître des ventes au Québec.

jeudi 22 novembre 2007

L'esprit de St-Côme, Hommage aux Aînés.


Michel, Serge, Gaston, Louise et Danny. Martin n'est pas sur cette photo. Il a dû quitter précipitamment en raison d'obligations politiques.

Comme en témoigne les nombreux courriels que nous avons reçu au cours de l’émission, Hommage aux aînés était fort attendu par les amateurs de musique traditionnelle. Jamais nous n’en avons reçu autant. D’ailleurs ce soir, nombre d’internautes n’ont pu se brancher à internet car trop de gens à la fois écoutaient Hommage aux aînées, formation de St-Côme très-très-très populaire à CFNJ. Avec le temps incertain et la neige qui était tombée un peu plus tôt sur la région, nous avons craint cet après-midi que la formation ne puisse se rendre à St-Gabriel-de-Brandon. Comment avons-nous pu sous estimer le courage des membres d’HAA ? Tout le monde était là. Dès 16h00 Gaston et Martin arrivaient avec une bouteille de crème de mente. Michel et Danny arrivaient ensuite avec une caisse de 12. Finalement Louise et Serge posaient le pied en studio avec 2 bouteilles de Porto. Le show pouvait commencer.

Hommage aux aînés a été la première formation à «défoncer» cette année. Les auditeurs de CFNJ ont eu le bonheur d’entendre le groupe une heure de plus. Qu’ont-ils entendu ? Des chansons à répondre bien sûr (des chansons de leur plus récent album et des succès). Ma vache, Le ruisseau, Mon père a fait bâtir maison, Les Coucous, Sam Ti get-up, Voici le moi de mai, Les bouteilles d’la veille, bref, yink des bonnes tounes.

Depuis le début de la série je présente le podorythmeur de chacune des formations. Cette idée, m’a été inspirée par Fabien Moulin, amateur de musique traditionnelle québécoise qui m’avait demandé il y a quelques mois sur quelle planche frappait Michel et avec quels souliers. Ce soir Michel Bordeleau, que bien des gens considèrent comme le meilleur podorythmeur de la planète, nous a expliqué le son qu’il essayait de reproduire lorsqu’il faisait de la podorythmie. Benoît Bourque, musicien et gigueur, lui a raconté que des recherches lui ont appris qu’autrefois des hommes plantaient des clous sous leurs souliers pour donner un son différent des souliers ferrés. Michel, plutôt que de planter des clous à ses chaussures, a planté des punaises qu’il change régulièrement. Michel se défend bien d’être le meilleur podorythmeur. Selon lui, parce qu’il a été longtemps membre de la Bottine Souriante, avec qui il faisait de la podorythmie, des médias ont pu le qualifier ainsi. Il m’a dit que d’autres que lui pouvaient tout autant revendiquer le titre du meilleur podorythmeur.

L’émission bien qu’elle ait duré 2 heures plutôt qu’une, aurait pu s’étirer encore longtemps. Malheureusement, Martin devait retourner à St-Côme pour la tenue du conseil municipal. Il est échevin et toujours bien rasé.

Danny Baillargeon : guitare, voix
Martin Bordeleau : voix
Michel Bordeleau : guitare ténor, pieds, voix
Gaston Lepage : guimbarde, voix
Louise Lepage : piano, réponse
Serge Thériault : voix

Consommation en studio : Une 12 de Bleue, une bouteille de crème de mente, 2 portos et 2 Coke diet.

4@5 du jeudi 22 novembre 2007

Tonus : Sur la belle Joliette / Les Langues Fourchues
Sans passeport / Yves Lambert
Le sort des amoureux / Les Frères Beaudry
Réveillez-vous belle endormie / Bardefou
Le Vent du Nord / Les larmes aux yeux
Sam Ti-get up / Hommage aux aînés
Nicolas / Grav’Ô portes
Petit Jean / Le Grand Remous
Les rubans – Carnaval / La Baratte à beurre
Choix du public : Ma vache / Hommage aux Aînés
Le p’tit mari / Galant tu perds ton temps

Radioquizz : Nicolas a fait tourner un extrait de vielle chanson

Réponse
: Je ne l’ai pas entendu

Prix : quelqu’un est finaliste vendredi

Nicolas a dit : Je n’ai pas écouté le 4@5 tout occupé que j’étais à boire un verre avec Gaston Lepage

mercredi 21 novembre 2007

Pas de basse, cé bon pareil.


Pascal, Evelyne, Jean-François et Martin

Les Langues Fourchues revenaient cette année, après avoir pris un répit l’an dernier. C’est toujours un grand plaisir de retrouver cette formation originaire de la Mauricie. Le groupe a connu quelques transformations depuis ses débuts en 1999. Après le premier album Pierre-Luc Dupuis a été repêché par la Bottine Souriante. Josianne Hébert l’a alors remplacé à l’accordéon. Après le deuxième album, Josinne quitte l’ensemble pour se consacrer à d’autres projets musicaux. Y a pas qu’elle qui laisse le groupe. Le violoneux Nicolas Pellerin se joint au Bébert Orchestra. Suite à ces départs Les Langues Fourchues se trouvent un nouveau joueur d’accordéon, Martin Langlais (aussi un sapré bon gigueur) et confie le violon à Jean-François Branchaud, membre fondateur du groupe. Notez qu’il joue aussi de la guitare, de la basse, du banjo, de la podorythmie et quoi encore. Toujours est-il qu’ils ont produit un troisième album, Juste à point, pas moins bon que les précédents (celui que je préfère) et que ces mouvements au sein de l’ensemble ont eu pour effet de rafraîchir le son de leur musique. Ils jouent désormais à 4.

Ce soir j’avais préparé un chapeau dans lequel j’avais déposé de petits papiers sur lesquels les titres des chansons avaient été retranscrits. J’ai pris soin de mettre de côté celles que j’aimais moins (c’est bien personnel). L’idée m’a été inspiré de leur lancement de disque où le public pigeait un titre de chanson qu’ils étaient ensuite tenus d’interpréter. Il est amusant de voir comment réagit un groupe lorsqu’un titre est tiré. «Passe la bouteille, oh oui, belle chanson, on vous écoute». Et eux de répondre : «Oh boy, c’est que l’on a pas apporté la basse et que pas de basse c’est pas pareil…». On brûle alors d’envie de leur répondre «On s’en colisse-tu de la basse, la toune est bonne» mais bon, on se garde un peu de gêne… Après tout c’est eux qui payent la bière.

On a fini par l’entendre cette chanson. Les Langues Fourchues l’ont interprété durant le rappel. Je répète qu’après 18h00 la terre continue de tourner et que CFNJ retrouve sa programmation régulière. La période supplémentaire où l’on «retient» le band dans le studio-théâtre, a été l’occasion d’entendre la voix de Martin Langlais qui a un timbre bien à lui (On nous a expliqué que plus jeune il a avalé un petit minou qui est demeuré coincé dans son œsophage, d’où l’expression, Avoir un chat dans la gorge). Le groupe nous a aussi fait découvrir une chanson a capela dont j’ai oublié le titre. By the way, avec les Langues Fourchues on a convenu d’appeler cette période supplémentaire, T-shirt, jeans, baskets, c’est à la bonne...BIÈRE FRETTE.

Pascal Béland : guitare, réponse
Jean-François Branchaud : violon, banjo, pieds, voix
Evelyne Gélinas : flûte traversière, harmonica, voix
Martin Langlais : accordéon, gigue, réponse

Consommation en studio : Une 12 de Griffon et un 6 pack de Guiness.

4@5 du mercredi 21 novembre 2007

Tonus : J’m’en vais à la radio / Les Langues Fourchues
Grand père Noé / Hommage aux aînés
Marions-nous / Belzébuth
La Belle Écossaise / Gwazigan
Gigue à deux / Jean Carignan
La tite toune-Tout le monde est malheureux / Gilles Vigneault et les Charbonniers de l’enfer.
La petite Jeaneton / Les Cousins Branchaud
En revenant de Piedmont / Mythes et Légendes
Tout le long du bois / Entourloupe
Choix du public : Le mal de dent / Les Langues Fourchues (Pauline Dubeau)
M’en revenant de Ste-Béatrix / La Galvaude

Radioquizz : Sacha Guitry a dit qu’il n’y a pas de femmes frigides, il n’y a que de mauvaises ___________ ? Complétez.

Réponse : langues

Prix : Nathalie Milot est finaliste au tirage de vendredi (certificat cadeau de la Librairie René Martin).

Nicolas a dit : que les bonnes réponses n’ont pas été nombreuses cet après-midi.

mardi 20 novembre 2007

La Grand Voile, on ne connaissait pas. Vous ?

Félix, Arianne et Yannick

La Grand Voile ! On ne connaissait pas. Quelqu’un leur a dit de s’inscrire à la série. Ce que le groupe a fait. Le groupe est originaire des Cantons de l’est. Le trio demeure à Ulverton un petit village situé à mi-chemin entre Drummondville et Sherbrooke. La Grand Voile n’existe que depuis quelques mois. Le groupe a en quelque sorte pris forme lors du Festival Mémoire Racines en 2006. Félix et Yannick font alors connaissance. Félix accueille plus tard Yannick chez lui. Les gars jouent ensemble. Ça clique. Félix lui présente ensuite sa sœur Arianne. Ça clique encore (you know what I mean). Si bien que Yannick décide de s’installer dans ce coin tranquille de la province. Fait à noter, si Félix joue de la guitare depuis un moment et que Yannick touche du violon (et d’autres instruments) depuis qu’il est jeune, Arianne n’a commencé à jouer de l’accordéon que le printemps dernier. Je leur ai demandé d’où venait qu’il jouait si bien. Ils m’ont répondu qu’ils pratiquaient régulièrement. Je répète qu’ils sont voisins et qu’Arianne est la bonde de Yannick (ce sont là des conditions gagnantes, les pratiques sont nombreuses).

Le groupe nous a interprété plusieurs compositions. On entend que nos 3 Ulvertonnais chantent plutôt bien. La toute première chanson que le trio a interprété nous donne une bonne indication du potentiel qu’à cette jeune formation. Au pif, j’estime qu’ils sont dans la jeune vingtaine (les photos vous le confirmeront). J’ai beaucoup aimé la turlutte qu’ils ont chantée, apprise de Michel Faubert, l’un des beaux moments de l’émission. Je leur ai demandé de chanter Le Lac à Beauce parce que lorsqu’ils pratiquaient avant l’émission j’ai crû entendre qu’elle faisait partie de leur répertoire. Le résultat est plus approximatif mais tellement sympatique. Prière de les excuser, le trio m’avait prévenu que la chanson était encore à l’atelier.

Le groupe n’a pas encore donné de spectacles d’envergure mais cela ne saurait tarder. Pour l’heure le groupe se produit dans des partys privés. La Grand Voile n’a pas encore produit d’album mais ça viendra, le trio a déjà un beau répertoire. L’ensemble ulvertonais m’a dit qu’il reviendrait l’an prochain. Je les crois. J’anticipe des progrès spectaculaires. J'ai hâte de réentendre l'enregistrement de cette émission.

Yannick Boudreau : violon, voix
Arianne Michaud : accordéon, voix
Félix Michaud : guitare, voix

Consommation en studio
: Un 6 pack de d’HAM et une 12 de la Brasserie du Vieux-Montréal.

lundi 19 novembre 2007

Non. Baqqhus n'a pas chanté les oreilles du chat.


Devant, Luc Bordeleau. Robert Durant, Danny Baillargeon et Alex "le Pit" Bourgeois.

Baqqhus revenait cette année. C’est toujours aussi bon. Ce band originaire de St-Côme a fait le bonheur des auditeurs du 4@5 qui apprécient beaucoup leur répertoire de chansons entraînantes et parfois rigolottes. Ce soir le groupe a bien sûr chanté quelques demandes spéciales mais pas que ça. Baqqhus a aussi interprété de nouvelles chansons que l’on retrouvera sur leur prochain album. L’album sera lancé à l’automne 2008 (s’il n’y a pas de pépins). Leur tour de chants a été trop court. Il y a de nombreuses chansons qu’ils n’ont pas interprétées. La plupart du temps j’essaie de trouver un juste équilibre entre les chansons que les auditeurs veulent entendre et celles que souhaitent chanter les groupes. Les groupes profitent parfois de cette tribune pour faire découvrir de nouvelles tounes, ce qui est tout à fait souhaitable, mais je sais que dans bien des chaumières il se trouve des milliers d’amateurs pour se dire «D’où vient qu’ils ne la jouent pas, qu’attend-t-il pour la leur demander, yé tu saoul ?» Or, Baqqhus a une bonne centaine de chansons à son répertoire. Parmi elles, une vingtaine leur sont régulièrement demandées. Entre 5 et 6, sur les ondes de CFNJ, le groupe n’a guère le temps d’en faire plus qu’une dizaine (oui, je sais que ce n’est pas une raison pour ne pas exiger qu’ils nous poussent les 3 poules mais… l’an prochain je leur demanderai). Après 18h00, alors que la programmation de CFNJ retrouve son cours normal, je propose aux groupes de demeurer dans le studio-théâtre et de jouer quelques chansons supplémentaires pour le bénéfice des internautes qui consultent radiotrad (Nicolas m’a dit qu’il diffusera probablement des extraits de ces enregistrements durant le temps des fêtes à CFNJ).

Je reviens à Baqqhus. Le groupe comptait 2 absents. En effet, l’accordéoniste Marco Baillargeon et le guitariste Bobby Bordeleau ne pouvaient participer à l’émission. Bobby a été remplacé par Danny Baillargeon à la guitare (ce dernier reviendra jouer avec Hommage aux Aînés ce jeudi). Baqqhus a donc joué à 4 plutôt qu’à 5 et leur prestation n’en a pas souffert. Depuis quelques années on remarque que Luc Bordeleau, leader de la formation, n’est plus seul à chanter. Alex «le Pit» Bourgeois chante aussi et le violoneux, Robert Durant également.

Le groupe se produit aux Galeries Joliette le 23 décembre et au César, toujours à Joliette, le 29. J’apprenais durant l’émission que le groupe joue aussi pour des partys de bureau. Bravo aux comités sociaux des entreprises qui engagent des groupes de musique traditionnelle pour différentes occasions. Plutôt que d’embaucher une discothèque mobile et de remettre des bouteilles, des cafetières et autres trucs bidon aux employés…

Danny Baillargeon : guitare, réponse (remplaçant)
Luc Bordeleau : guitare, pieds, voix
Alex «le Pit» Bourgeois : mandoline, guitare, voix
Robert Durand : violon, guitare, pieds, voix

Absents : Bobby Bordeleau et Marco Baillargeon

Consommation en studio : Une caisse de 12 de Molson Export.

4@5 du lundi 19 novembre 2007

Tonus : La vieux sauvage / Bacchus
Pour se marier / Galant tu perds ton temps
Les cent pas / Les Frères Beaudry
M’en revenant de la Vendée / Bernard Simard
Le champs de pois / Les Frères Brunet
Anatole et Manda / Grav’Ô portes
La Déroutée / Yves Lambert et son Bébert Orchestra
Fonsine / Légende
Le reel de la Gatineau / Gaston Nolet
Trois gars / La Volée d’Castors
Choix du public : Séraphine / Le Rêve du Diable
L’oranger / Mauvais Sort
La grand côte / La Bottine Souriante

Radioquizz : Quel est le véritable nom de Jenny Rock ?

Réponse : Jeannine De Bellefeuille

Prix : Jean-Claude Desrosiers est finaliste vendredi pour un certificat cadeau de la librairie René Martin.

Nicolas a dit : que vous pouvez nous écrire en direct lors de la diffusion de TJB, demande@cfnj.net

samedi 17 novembre 2007

Bien dit Amièle.

Déjà une première semaine de complétée. Encore 5 autres, YÉ !!! La série a débuté en lion avec Le Vent du Nord, l'une des 5 meilleures formations traditionnelles du Québec. Le lendemain c'était au tour du violoneux Claude Méthé qui nous a tenu sur le bout de notre chaise durant la première partie de l'émission. Une histoire qui s’est bien terminée. Mercredi, Bernard Simard, entouré d'amis, nous a interprété de nombreuses chansons. Il nous a aussi raconté quelques blagues. Enfin, jeudi, Les Rigolos de St-Ligo participaient à l'émission pour la première fois bien que quelques membres s'étaient produits l’an dernier avec les P'tits Diablotins. L'une des Rigolos, Molly, m'a demandé ce que signifiait à la bonne franquette. Amièle, lui a répondu très justement «Ça veut dire que quand tu te trompes tu peux recommencer (ce qu'ils n'ont jamais fait durant le show)».

Mercredi j’ai rencontré Eric Beaudry dans un café de Joliette. Il revenait d’une rencontre au CÉGEP de Joliette. Avec d'autres il met sur pied un camp de violon qui se tiendra l’été prochain. Je vous en reparlerai dès lors que j’en saurai davantage. Si j’ai pris le café avec Eric c’est que je prévois parler de lui et de son frangin dans la prochaine édition de la Revue Québec Folklore. On sait qu’il a récemment lancé un album, le sort des amoureux, avec son frère Simon. Contrairement aux Frères Pellerin qui ont lancé eux aussi un album il y a quelques jours, que je n’ai entendu qu’en partie (je crois comprendre que l’album n’a pas encore été distribué, ce qui ne saurait tarder) l’album des Beaudry propose des chansons plus «habillées» musicalement alors que les chansons des Pellerin semblent plus dépouillées (choix esthétiques). Les Frères Beaudry ont choisi de faire un album avec des amis et plein d’instruments. Le son de cet album va peut-être vous rappeler Norouet, groupe pour lequel a joué Eric (et pour lequel il joue toujours, le groupe ne serait pas mort). Compte tenu qu’Eric et Simon sont déjà membres d’autres groupes très actifs, je n’imaginais pas qu’ils envisageaient sérieusement se produire en spectacle avec les 6 autres musiciens et chanteurs qui ont participé à l’album. L’album est très bon (c'est celui que j'écoutais encore ce soir en revenant du boulot), le show le sera tout autant (encore faut-il qu’il y en ait un).

Je n’ai pas eu le temps cette semaine de faire le résumé des 4@5. Personne ne s’en ait plaint. Est-ce que je perds mon temps ? Dois-je comprendre que vous ne le consultez pas (c'est pas un crime) ? Si je ne reçois qu’un seul courriel me priant de continuer à écrire le nom des chansons je m’engage à continuer de faire ces petits résumés. Dans le cas contraire j’abandonne cette initiative, prise il y a quelques mois (marchugo@hotmail.com). Merci de prendre quelques minutes pour écrire. Je lis tous vos courriels. J’accueille vos commentaires avec joie (les bons comme les mauvais, mais surtout les bons).

4@5 du vendredi 16 novembre

Tonus : La perdriole / Belzébuth
La Veillée chez Poirier / Le Vent du Nord
Pour se marier / Les Rigolos de St-Ligo
Y a ben du changement / La Bottine Souriante
Ti-Jos Taupin / Grav’Ô portes
À longueur d’année / La Volée d’Castors
Dondaine / Le Rêve du Diable
Le sergent / Les Cailloux
Hornspé / Vishten
Dans le rang du gravier / La Ratoureuse
Choix du public : Voici le moi de mai / Hommage aux aînés (Jean-François de St-Côme)


Radioquizz : Est-ce que vous savez c’est quand le retour du Jedï ? Bernard Simard nous l’a dit mercredi à l’émission TJB.

Réponse : Entre le mercredï et le vendredï

Prix : certificat cadeau de la Librairie René Martin remis à Pierre St-Denis.

Nicolas a dit : que des auditeurs avaient oublié la devinette de Bernard. Étonnant.

jeudi 15 novembre 2007

De l'eau pour les Rigolos de St-Ligo


Kevin, Jonathan, Amièle, Mylène, Judith, Molly, Dominic et Étienne

Les Rigolos de St-Ligo participaient, ce soir, pour la première fois à la série TJB. Le groupe existe depuis peu. Mylène Prévost, mère d’Amièle, l’une des membres, a fondé cet ensemble il n’a pas longtemps. Elle a réuni des jeunes (d’environ 12 ans) du village de St-Ligori et des environs. Voilà une belle initiative. Elle en prend d’autres. Mylène est enseignante au primaire. À l’école, il lui arrive d’apprendre des chansons aux enfants. Elle a récemment monté avec ses élèves un spectacle d’une soixantaine de minutes consacré à la chanson et la musique traditionnelles. Elle m'a dit que les enfants sont généralement contents d’apprendre des chansons à répondre.

Ce soir les enfants en ont interprétées une dizaine. Des chansons bien connues que l’on entend fréquemment au 4@5 comme nous l’a souligné Nicolas Bellemare qui assure la mise en ondes. Cette participation des Rigolos à TJB signifie qu’ils ont enfin un enregistrement de leurs chansons. L’enregistrement a valeur de souvenir pour les participants. Peut-être que certains le réécouteront dans quelques années avec un brin de nostalgie mais cet enregistrement leur servira avant tout de carte de visite. Plusieurs groupes n’ont pas produit d’albums (parce que c’est cher), ni même de démos. Or, lorsque ces groupes souhaitent être invités à un festival ou un événement folklorique les organisateurs leur demande souvent de leur envoyer des enregistrements. L’enregistrement d’une émission à CFNJ donne une bonne indication de ce que peut faire un groupe. C’est pas un enregistrement au Studio du Chemin 4 mais…ça dépanne.

Le show des Rigolos s’est fait dans un esprit de fête. Les enfants n’affichaient pas de nervosité (si peu). Pas de pépins. Les chansons s’enchaînaient rapidement. Tout baignait dans l’huile. Bravo aux Rigolos ! Comme je le fais chaque soir depuis lundi j’ai causé de podorythmie avec Dominic Massé. Il en fait depuis 4 ans, depuis qu’il en a 12. C’est avec Les P’tits Diablotins, pour qui il joue encore, qu’il a commencé à pratiquer cet art. Selon ce qu’il nous a raconté il s’exerce régulièrement. Il a 2 planches, l’une en bois pressé, autographiée par Michel Bordeleau, lui-même, et une deuxième planche en bois franc. Selon les conditions dans lesquelles il se produit, il choisit l’une ou l’autre. Il nous a aussi confié que sous ses semelles il a planté quelques punaises de métal, idée qui lui a été suggérée par son professeur de podorythmie, Michel Bordeleau. Sachez que Michel devrait participer à l’émission jeudi prochain avec Hommage aux aînés. On parlera de ces punaises.

Judith Bérard : voix
Molly Boudreau : voix
Kevin Gélineau : voix
Amièle Lafrance : voix
Jonathan Lépine-Roy : voix
Dominic Massé : voix
Étienne Gaudet : guitare
Mylène Prévost : directrice de l’ensemble

Consommation en studio : Une 12 d’Okeefe, une 12 de l’Alchimiste et de l’eau pour les enfants.

mercredi 14 novembre 2007

Gâtez-vous, écoutez le show à Bernard Simard.


Bernard, Robert, Sheena et Alain.

Ce soir le studio-théâtre de CFNJ accueillait mon chanteur traditionnel préféré. Je vous répète depuis des années qu’il a, selon moi, la plus belle voix de la scène traditionnelle au Québec. Si j’étais une fille je lui lancerais ma petite culotte. Dès lors qu’il a confirmé sa participation à la série j’ai reçu de nombreux courriels d’amateurs qui étaient ravis de savoir Bernard inscrit à nouveau. Plus tôt aujourd’hui le chanteur (et musicien) Eric Beaudry (autre excellent interprète) me disait l’avoir écouté souvent, plus jeune.

Bernard n’est pas venu seul. Des amis sont revenus cette année pour répondre à ses chansons. Robert Jourdain revenait cette année avec Sheena Paré-Queen. Alain Magnan était là aussi pour répondre bien sûr mais également pour veiller à la podorythmie (un talent à développer, lâche pas et encore merci). Bernard nous a interprété des chansons de l’album qu’il a lancé l’an dernier. Il en a chanté d’autres : Le lac à Beauce, Sur le carillon, Le p’tit moine,… Il nous a aussi raconté quelques blagues. Je vous en répète une. « Où donc Goldorak range son linge ? Dans sa Goldorobe. » Il en raconte 2 autres. On s’étouffe de rire.

J’ai remarqué que les échanges entre les tounes hier et lundi étaient un peu trop longs (mon entière faute). Ce soir on a moins bavardé. Et demain on parlera peut-être encore moins de sorte qu’on fera plus de place à la musique et aux chansons. Personne ne s’en plaindra ? En effet, pourquoi je ne présenterais pas le groupe au début pour ne revenir qu’à la fin leur dire merci. Ça fait des années que je pense changer la formule de l’émission. Well… Peut-être qu’un jour je proposerai sur radiotrad une version épurée dans laquelle il n’y aura pas d’échanges ? À la radio les échanges colorent l’émission. C’est une occasion d’entendre parler ces folkloristes qu’on écoute toute l’année à CFNJ.

Bernard, après l’émission, m’a dit qu’il songeait s’entourer de musiciens. Le format du band n’a pas été déterminé. Un trio, un quintette, un big band… Je lui disais qu’avec un violoneux et un accordéonniste sur chacun de ses flancs il serait en voiture. Non. C’est pas ce qu’il envisage. La formule accordéon-guitare-violon est trop répandue à son avis. Il y aura du violon, très certainement, et d’autres instruments. Son prochain album sera enregistré en studio. S’il se trouve des gens qui attendent que soit lancé un autre cd du concert qu’il a donné à l’Interlude l’an passé, ils attendront. Il y aurait assez de chansons enregistrées (d’excellentes, paraît-il) pour faire un volume 2 mais on devra se résigner à réécouter son album solo pour une énième fois.

By the way, alors qu’à 18h00 CFNJ retrouvait sa programmation régulière Bernard a chanté quelques chansons supplémentaires pour le seul bénéfice des auditeurs de radiotrad.

Bernard Simard : voix et guitare
Alain Magnan : réponse et pieds
Sheena Paré-Queen : réponse
Robert Jourdain : réponse

Consommation en studio : Une bouteille de porto et un 6 pack de cheval blanc.

mardi 13 novembre 2007

2, puis 4 et enfin 5 en studio !


Béatrix, Claude, Dana, Denise, Collin

Le violoneux Claude Méthé* a entrepris l’émission seul avec la flûteuse, Denise Levac. Dix minutes plus tard l’épouse de Claude, Dana Wittle, guitariste et leur fille Béatrix, violoneuse, venaient nous retrouver. Deux reels plus tard, Collin, fils de Denise, arrivait ENFIN à la station. Son entrée était attendue. L’ensemble jouait une pièce, Collin se fraye un chemin discrètement jusqu’à sa place. Il commence à jouer précisément là où son banjo doit se manifester. Comme dans les films. S’il était arrivé dix secondes plus tard la pièce était bousillée. Fiou ! C’est à la bonne franquette. Pauvre Collin. Dana lui avait pourtant bien dit de l’attendre au coin de la rue après l’école. Il a plutôt monté à bord de l’autobus. En route, alors que tout l’autobus répondait aux chansons du 4@5 il s’est rappelé qu’il se produisait à CFNJ. Donc, pas tout à fait étourdi notre Collin, qu’un peu. Sa mère a bien essayé de le défendre en nous disant qu’il était débordé… Quand même !!! Il a eu 14 ans récemment. Comme ses frères, il est beau comme un cœur.

Claude revenait cette année avec un tout un groupe alors que l’an dernier il jouait en duo avec Dana. Le groupe est familial. Il y a Claude, Dana, leur fille Béatrix ainsi que Denise et son garçon Collin. Quelqu’un vient de m’écrire que c’est l’une des meilleures émissions qu’il avait entendue dans le cadre de la série. J’aime croire que ce n’est pas qu’en raison de nos nouveaux micros. À 5 en studio ça swingnait en tabarouette. Beaucoup de reels et une chanson. J’avais le sentiment d’entendre un groupe bien chouette qui jouait plutôt juste. On devine qu’ils ont l’occasion de jouer ensemble régulièrement. Notez que le groupe n’a toujours pas de nom. Ils y pensent. C’est utile d’en avoir un. Cela aide à retracer un band à qui l’on souhaite confier un contrat. Elle en a honoré un récemment. En effet, la «famille» revient d’un voyage où elle a joué en Espagne.

*Claude a été membre (ou l’est encore) du Rêve du diable, Jeter le pont, Manigance, Entourloupe, Ni Sarpe Ni Branche, Dent-de-lion,… Je vous suggère d’écouter son album L’amant confesseur. Vous entendrez un sapré violoneux et quelques belles chansons. Parler d’amour est celle que je préfère sur cet album réalisé il y a 2 ans déjà.

Collin Levac : banjo, mandoline, pieds
Denise Levac : flûte traversière
Béatrix Méthé : violon
Claude Méthé : violon
Dana Wittle : guitare, voix

Consommation en studio : un flasque de whisky (les enfants n’en ont pas bu).

lundi 12 novembre 2007

À la bonne...BIÈRE FRETTE


Le Vent du Nord: Olivier, Simon, Réjean et Nicolas

Le Vent du Nord ouvrait ce soir la cinquième édition de la série T-shirt, jean, baskets, c’est à la bonne franquette. Ouffffffff ! On a cassé la glace. La première est toujours plus énervante. Nicolas qui veille à la mise en ondes n’a dormi que 2 heures. J’en ai dormi 4. On se fait du souci quant à la technique. Une nouvelle console, de nouveaux fils, de nouveaux micros,… Il est rassurant de commencer avec un groupe de musiciens professionnels. Le VDN participait pour une quatrième fois à cette série. Comme toujours les gars ont donné tout un show (c’est l’une des meilleures formations de musique traditionnelle au Québec, dans mon top 5). Il est facile d’échanger avec eux, les gars ont l’habitude d’accorder des entrevues. Nicolas Boulerice et Olivier Demers, membres fondateurs de l’ensemble, répondent généreusement aux questions. À la décharge de Simon Beaudry qui n’a presque pas parlé, le pauvre n’avait pas de micro au moment où il y avait des échanges car nous partagions le même. Réjean Brunet (ancien bassiste de La Volée d’Castors), nouveau au sein du groupe, revenait de chez le dentiste. La bouche anesthésiée l’empêchait de parler. Courageux, il a chanté une toune. Le groupe a surtout interprété des chansons de leur plus récent album, Dans les airs, leur troisième. Sébastien Borduas, un infographiste de Mont St-Hilaire, que j’ai débaptisé deux fois sur mon blogue vendredi dernier, m’a apporté des auto-collants sur lesquels est inscrit le nom de la série, de la station et du site. Le sticker est joli. Si vous en souhaitez, je vous en vends volontiers. Il en coûte 5 $ par collant. L’argent amassé contribuera à défrayer les coûts de la bande passante (c’est par milliers que vous téléchargez, et c’est tant mieux). Sachez que le Vent du Nord tient à nouveau sa Veillé de l’avant-veille au Club Soda le 30 décembre prochain. Au programme, Le Vent du Nord, De Temps Antan, Les Frères Brunet, Les Frères Beaudry, Les Frères Berthiaume, Boulerice-Demers,…

Jean-Marc Poulain, photographe de panorama-brandon.com, est venu assister à l’émission ce soir. Vous pouvez voir les photos qu’il a réalisées sur son site.

Simon Beaudry : guitare
Nicolas Boulerice : vielle à roue, accordéon-piano, piano
Olivier Demers : violon, mandoline, pieds
Réjean Brunet : basse acoustique, accordéon diatonique

Consommation en studio. Ils ont bu 12 bières de la microbrasserie Cheval blanc. L’effet de celles-ci leur à fait répondre BIÈRE FRETTE plutôt que FRANQUETTE. Faut que jeunesse se passe.

Prochain à se produire, Claude Méthé.

vendredi 9 novembre 2007

Achetez-en 25 et le 26ème sera gratuit.


Quelques modèles de l'auto-collant réalisé par Jean-François Borduas.

La cinquième édition de la série TJB reprend ce lundi. Le Vent du Nord ouvrira la série. J’ai hâte en tab... Comme vous le savez les choses s’y passent à la bonne franquette. L’an dernier les auditeurs ont commencé à nous écrire durant l’émission pour nous adresser des commentaires et faire des «demandes spéciales». On vous encourage à nouveau cette année à nous écrire pendant l’émission. Nicolas, qui veille à la mise en ondes durant la série, va accueillir vos courriels à demande@cfnj.net. Cette année, je prévois parler de podorythmie avec chacun des groupes. L'idée me vient d'un internaute français qui, l'été dernier, me posait des questions relatives à la podorythmie. Il voulait savoir sur quel type de planche Michel Bordeleau tapait et avec quelle semelle il tapait sur cette même planche. Je poserai la même question au podorythmeur désigné de toutes les formations.

Cette année, pour m’aider à couvrir les frais d’opération du site de radiotrad.com, je vais vendre des auto-collants 5$ à quiconque souhaite soutenir la série TJB et radiotrad.com. Les auto-collants ont été réalisés par l’infographiste Jean-Sébastien Borduas de Mont-Hilaire, grand amateur de musique traditionnelle. Il m’en approrte 200 ce lundi. Il me les vend 2.20 $ l’unité (au cost). Je les revends 5 $. Les profits couvriront les frais de la bande passante. Les téléchargements en bouffent beaucoup.

Une revue des arts et traditions populaires au Québec

Lisez-vous la revue Québec Folklore publiée par l’AQLF (association québécoise des loisirs folkloriques) ? On y trouve ce mois-ci le mot du président Serge Mathon, un article sur les Tireux d’Roches, un autre sur les Cousins Branchaud. Le viloneux Michel Mallette propose un reel aux musiciens (vous y trouverez les partitions). Le calleur Gérard Morin nous apprend des figures de danse traditionnelle. Denis Massé nous raconte…un conte. Il y a un calendrier d’activités traditionnelles. Il y a aussi la page du mnémo. On trouve cette page à la fin (page que je lis avant toutes les autres, un peu comme la section des sports du ‘Ournal de Monrial). Il est question dans ce numéro de la turlutte, de son origine, de son usage,... La revue se vend 5 $. Les gens membres de l’AQLF la reçoivent gratuitement. Être membre coûte 15 $. www.quebecfolklore.qc.ca

4@5 du vendredi 9 novembre 2007

Tonus : La déroutée / Yves Lambert
Poêle à fourneau / Manigance
Le petit cordonnier / Vent arrière
Belle rose et le reel écossais / Volée d’Castors
Reel après reel / Les Cousins Branchaud
La bastringue / Édith Butler
Les Tisserands / Genticorum
La beauté du mariage / Le Vent du Nord
Le reel des sorcières / Justine et Séverin
Choix du public : Ma bien aimée / La Souvenance Traditionnelle (Jean-Sébastien Albert)
Les filles de La Rochelle / Suroît

Radioquizz : Nommez un groupe que l’on découvrira lors de la prochaine édition de la série TJB.

Réponse : Les Rigolos de St-Ligo, La Grand Voile, Chant de l’aïeul, Les cuillères à carreaux, Par derrière chez ma tante,

Prix : Le magazine Coup de pouce est remis à Réal Frappier de Louiseville

Nicolas a dit : qu’un auditeur lui a assuré que jamais Grav’Ô portes ne s’est produit dans le cadre de la série TJB. Nicolas lui a fait la démonstration par 4 que Grav’Ô portes s’était bel et bien produit à CFNJ l’an dernier. Bien répond.

Échappée belle !

M’en est arrivé une pas bonne aujourd’hui. Après le déjeuner en allant au sous-sol j’ai posé le pied sur le séparateur du bac vert de récupération (un grand carré vert en plastique lustré). Le dit séparateur traînait par terre tout en haut de l’escalier. J’ai posé le pied dessus, le plastique a glissé, mes pieds se sont retrouvés dans les airs, j’ai déboulé les escaliers. Par chance que je n’ai rien de casser. J’ai toutefois le corps couvert de bleues. J’ai peine à tenir sur mes jambes. C’est con mais dans ma chute j’ai eu tout le loisir de penser au gardien José Théodore qui, avant d’être échangé à l’Avalanche du Colorado, avait fait une vilaine chute dans l’escalier devant sa maison, le tenant à l’écart du jeu pour une trop longue période. Au moment de me relever j’ai eu peur de ne pouvoir être à CFNJ lundi prochain. Ouffffffffffffff !

Quelqu’un de bien

Les Langues Fourchues lançaient un 3 ème album récemment, Juste à point, un enregistrement délicieux. On entend qu’il y a eu un beau travail de production. 75 heures de studio, 75 heures de mixage. De la belle ouvrage. J’ai demandé à Jean-François Branchaud ce qu’il leur en avait coûté pour produire cet album. 12 000 $. C’est peu et beaucoup à la fois. Comme de nombreux groupes traditionnels, Les Langues Fourchues, pour financer le coût de production de l’album, se sont tournées vers un organisme subventionnaire, le Conseil canadien de la culture, qui leur a accordé une subvention de 8 000 $. Manquait 4 000 $. Un «mécène», Bernard Laforest, leur a généreusement prêté cette somme. Bernard est enseignant au secondaire à Joliette. Il est une figure connue de la scène traditionnelle lanaudoise. Il est l’un des fondateurs du Festival Mémoire et Racines. Je prends le temps d’écrire quelques lignes pour souligner son engagement auprès de jeunes groupes de musique traditionnelle. Cela fait quelques années que l’on me raconte que Bernard met la main dans ses poches pour donner un coup de pouce. Croyez-moi, il ne cherche aucune publicité, pas plus qu’il ne cherche de reconnaissance. Quelqu’un de bien. Je me serais garder de parler de Bernard si Evelyne Gélinas lors du lancement n’avait pas pris le temps de remercier publiquement Bernard.

Boulerice-Demers

Ce samedi dans le cadre des Coups de cœur francophone de Montréal à la Maison de la Culture Frontenac Boulerice-Demers présente un spectacle avec des amis, Yann Falquet, Pascal Gemme et Daniel Roy. Ça ne peut pas être mauvais. Je vais tâcher de persuader ma femme d’y venir. La connaissant elle préfèrera regarder le Canadien contre les Sénateurs.

4@5 du jeudi 8 novembre 2007

Tonus : Si les hommes sont ivrognes / La Vesse du loup
Prenez donc un cachet d’aspirine / Grav’Ô portes
Complainte du jeudi : Toi seule qui a su me charmer / Les Frères Beaudry
En filant ma quenouille / Tu m’en diras tant
Mon Dieu quel homme / Les Langues Fourchues
Berlu / Gilles Vigneault et les Charbonniers de l’enfer
Pour boire il faut vendre / La Grand Débâcle
Ma mie / Belzébuth
Le Bonhomme qui riait / Arc en son
Le set à Thérèse / Claude Méthé
Brave soldat / Bernard Simard
Choix du public : L’oranger / Tu m’en diras tant (Jean-Marc Gadoury)

Radioquizz : Que s’est-il passé d’historique en 1942 un 8 novembre au Forum de Montréal.

Réponse : Le tout premier but de Maurice Richard dans l’uniforme du Canadien de Montréal.

Prix : Un album de Julie Pietri gagné par Samuel Pagette de St-Côme.

Nicolas a dit : que vous êtes une bande de chanceux car il a retrouvé un album de Julie Pietri à faire tirer. Eh ben, je parie que vous ne connaissiez pas votre chance !

jeudi 8 novembre 2007

Les Rigolos de St-Ligo.


En haut, Kevin Gélineau, Étienne Gaudet (guitare), Dominic Massé (podorythmie), Mylène Prévost (directrice).
En bas, Molly Boudreau, Amièle Lafrance, Judith Bérard, Jonathan Lépine-Roy.

Au moment où vous lisez ceci il ne reste que 4 dodos avant que ne commence la série TJB. Il n’y a pas que Nicolas et moi qui comptons les jours qui nous séparent de cet événement. Les Rigolos de St-Ligo les comptent aussi. Ce groupe de Lanaudière s’est inscrit in extremis à la faveur d’une semaine supplémentaire. On les entendra le jeudi 15 novembre, la semaine prochaine. C’est un groupe formé de jeunes d’environ 12 ans qui se réunit régulièrement pour interpréter des chansons traditionnelles. Le groupe a pris forme en quelque sorte en 2006 alors que l’on demande à Sylvain Labbé s’il ne veut pas participer au spectacle de la St-Jean-Baptiste à St-Ligori. Trop occupé par sa production viticole, il refuse. L’année suivante, sa conjointe Mylène Prévost (qui n'a pas oublié ce que l'on avait demander à son gentleman farmer) propose à la municipalité de réunir des jeunes pour participer aux festivités de la fête nationale. La municipalité accepte sa proposition. Elle réunit donc des jeunes de son coin, établit un répertoire et trouve un nom amusant, Les Rigolos de St-Ligo (admettez que c'est chouette). Je ne les ai encore jamais entendu mais l’on m’a rapporté que les jeunes s’exercent régulièrement (tous les lundis et parfois les vendredis aussi). Paraît qu’ils vont nous en mettre plein les oreilles à CFNJ. Sheena Paré-Queen, collaboratrice du 4@5 et de Radiotrad a assisté à quelques «pratiques» de l’ensemble et m’a dit que l’on se prépare sérieusement. Ils ont le souci du détail. À tel point qu’ils ont appris à répondre FRANQUETTE en chœur. Pas de doutes, ils seront prêts.

Il est réjouissant d’apprendre que des jeunes trippent sur la chanson traditionnelle. Je m’en étonne un peu à une époque où les radios destinées aux jeunes ne diffusent que du hip-hop. Je répète souvent qu’il serait souhaitable que partout au Québec, dans toutes les municipalités et villages, des enfants se réunissent pour chanter. Je sais que Sylvie Coutu a fondé un ensemble il y a quelques années avec de très jeunes enfants, Les P’tits Diablotins qui eux aussi participeront à la série cette année. Mylène Prévost, responsable des Rigolos de St-Ligo me disait l’été dernier que les camps de vacances sont des endroits tout indiqués pour apprendre aux enfants quelques chansons traditionnelles. J’espère que le passage des ces 2 groupes à la radio communautaire de St-Gabriel-de-Brandon encouragera d’autres jeunes à s’intéresser à notre répertoire de chansons folkloriques. Qui sait, peut-être que d’autres jeunes, fort de cet exemple, viendront chanter dans le studio théâtre l’an prochain.

Un auto-collant

Il y a des amateurs de trad qui m’écrivent occasionnellement (5 à 6 par jour). Sachez que c’est toujours un plaisir de recevoir vos courriels dans lesquels vous me faîtes part de vos réactions, vos commentaires, vos suggestions. Je réponds aussi à de nombreuses questions. Récemment par voie de courriels j’ai fait la connaissance de Sébastien, un grand amateur de musique traditionnelle que j’ai ensuite croisé quelques fois lors de lancements de disque. Il m’a appris qu’il est infographiste. Je lui ai demandé s’il était envisageable de faire un site et les collants eux-mêmes. J’essaie par un moyen ou un autre de financer mes activités. Je vous en reparle auto-collant sur lequel il serait écrit T-shirt, jean, baskets, c’est à la bonne FRANQUETTE. Il vérifie ce qu’il en coûte d’en produire quelques centaines et me rappellera ensuite. J’ai pensé vendre ces auto-collants quelques dollars pour m’aider à payer les frais d’opération du site.

4@5 du mercredi 7 novembre 2007

Tonus : L’Irlandais / Famille Cantin
Le cordonnier réorienté / La Part du Quêteux
Sam ti-get up / Hommage aux aînés
Passe moi donc / Les Cousins Branchaud
Ma mignonne / Famille Gariépy
Le reel de la chaise noire / Gilles Vigneault
Joli cœur / Vishten
La chanson des amants / Galant tu perds ton temps
Maluré soldat / Les Campagnards
Les trois jeunes garçons / Matapat
Trinque l’amourette / La Bottine Souriante
Choix du public : Le petit frisé / La Grande Virée (Lucette Joly)

Radioquizz : Nicolas fait jouer un extrait d’une chanson de la Bottine Souriante, Par un dimanche au soir, que vous devez compléter.

Réponse : J'ai pas entendu. En téléchargeant l'émission vous l'entendrez.

Prix : Album de Judy Richards, Du 7ème ciel, remis à Jacques Fontaine de St-Hyacinthe.

Nicolas a dit : que Jacques Fontaine, le gagnant de l'album, n’a aucun mérite puisque c’est sa femme derrière, qui lui a soufflé la réponse. Derrière chaque homme se cache une … (kekchose de même).

mercredi 7 novembre 2007

2 rappels pour Les Langues Fourchues


Evelyne Gélinas, Martin Langlais, Jean-François Branchaud, Pascal Béland

Les Langues Fourchues lançaient leur 3 ème album, Juste à point, au Cabaret du Roy dans le Vieux Montréal (un premier lancement de cet album avait eu lieu au CRAPO à St-Jean-de-Matha). C’était plein. Pleins d’amis, de parents, de musiciens, d’amateurs de musique traditionnelle. Je connaissais très bien l’album qu’Evelyne, flûteuse de l’ensemble, m’avait remis il y a quelques semaines. Je vous ai déjà dit tout le bien que j’en pensais. Sur ce même blogue j’ai écrit que la formation, dépouillée récemment de membres importants (Josiane Hébert et Nicolas Pellerin), avait su rebondir en produisant un cd super chouette, vivant, frais, ensoleillé. Nicolas Bellemare, qui n’a pas la même propension à s’enthousiasmer que moi, m’a dit que cet album est très très bon. Je ne l’entends pas me dire cela souvent. Croyez-moi, ce jeune homme a bon goût.

Lors de lancements à Montréal les groupes jouent 4, parfois 5 pièces de leur album. Ce soir le public en a eu le double. Imaginez, on a eu droit à 2 rappels !!! Détail amusant, le groupe avait mis dans un chapeau le nom des chansons. Le public était invité à piger. Rigolo, non ? Les gens assis aux tables attendaient avec fébrilité le titre de la prochaine pièce.

Les Langues Fourchues sont formées de Jean-François Branchaud, Evelyne Gélinas, Pascal Béland et d’un nouveau membre Martin Langlais. Ce dernier joue de l’accordéon et fait de la gigue. Je le voyais sur scène pour la première fois. Épatant ! Il a un sourire indécrochable et un sens de l’humour bon enfant et irrésistible. Une belle «acquisition» !

Je reproduis ici le texte que j’ai écrit le mois dernier.



jeudi 11 octobre 2007

Juste à point ? Mets-en !

Les Langues Fourchues lançaient leur troisième album vendredi dernier au CRAPO (centre régional d’animation du patrimoine oral). Quelques jours avant ce lancement Évelyne Gélinas, flûteuse de l’ensemble, m’avait remis l’album en me faisant promettre que si je n’assistais pas au lancement dans Lanaudière je serais présent au lancement à Montréal le 6 novembre prochain (lancement qui a lieu au Cabaret du Roy dans le Vieux Montréal). Je ne sais trop si je me suis engagé à ne parler de l’album qu’après le 6 novembre mais dans le cas où elle me reprocherait d’en avoir fait une critique prématurément je lui répondrai qu’elle ne s’est pas exprimée clairement et que Nicolas Bellemare a déjà fait part de ses impressions dans le cadre du 4@5 lundi dernier.

Juste à point, c’est le titre de l’album. Je vous disais que cet album est le troisième de leur discographie. Les Langues Fourchues ont eu, au fil des ans, à surmonter quelques départs douloureux. D’abord, après leur premier cd, Pierre-Luc Dupuis, figure de proue des LF, quittait le groupe pour se joindre à La Bottine Souriante. Lourde perte. Sur l’album suivant je découvrais une bonne accordéoniste et une v’limeuse de bonne chanteuse en Josiane Hébert qui remplaçait le beau Pierre-Luc. Josiane, elle aussi, annonce qu’elle quitte le groupe pour se consacrer à d’autres projets. Oh boy ! Y a pas que ça. Nicolas Pellerin décide à son tour de quitter Les Langues Fourchues. Il ne parvient plus à jouer à la fois pour les Langues Fourchues et le Bébert Orchestra. On peut comprendre qu’il ait choisi de continuer avec la gang à Lambert. Yves semble d’ailleurs beaucoup apprécié celui qu’il surnomme gentiment Bidou et ne manque pas de répéter qu’il est un allié de choix dans son orchestre. Well… Ne restait plus que Pascal Béland, Jean-François Branchaudet Evelyne Gélinas. Vous me direz que c’est déjà pas mal. Pas faux. N’empêche que le groupe se sentait un peu dépouillé et c’est pourquoi il s’est tourné vers Martin Langlais, accordéoniste et gigueur de talent, pour lui proposer une place au sein de la formation.

Avec tout ce mouvement je m’attendais à un album de transition, à un album moins bon que les précédents. Que Dieu me punisse. Comment ai-je pu les sous estimer ? Juste à point est un sapré bon album. Il est clair que sur le plan musical les membres originaux se sont tous améliorés depuis 5 ans. Tout spécialement Evelyne, qui avec sa flûte, joue avec beaucoup plus d’aplomb. Je remarque que son jeu a un effet rayonnant sur tout l’album. Elle est désormais l’une des bonnes flûteuses de la scène trad au Québec. Jean-François se distingue lui aussi sur ce nouvel album. Musicien polyvalent s’il en est un, Jean-François est maintenant le leader de cet ensemble. C’est la voix principale, ce qui n’étonne guère lorsque l’on connaît les albums précédents. Jean-François est un bon chanteur dont le potentiel n’a pas atteint sa pleine mesure, loin s’en faut. Dans quelques années il sera considéré comme l’un des 10 meilleurs chanteurs trad de la province. Il a une belle voix avec de la profondeur, de la rondeur, de la chaleur, de l’expression,… Souhaitons seulement qu’il ne soit pas arraché à cette formation. Qui sait si un jour ce ne sera pas Les Langues Fourchues qui seront en position pour faire du "pillage" dans d’autres ensembles.

Ce troisième album est enthousiasmant. Que oui. On y entend du rythme, de la couleur, du plaisir, de l’énergie. Sur 14 plages, on compte une dizaine de belles chansons. Parmi elles, il y en une de la Bolduc Aux chauffeurs d’automobiles. Il y a aussi quelques chansons humoristiques. Également une chanson a capella très réussie, Buvons chers camarades.
Si sur cet album Evelyne et Jean-François se partagent l’interprétation des chansons, sur leur prochain nous entendrons sûrement la voix singulière de Martin Langlais qui est une heureuse «acquisition» pour Les Langues Fourchues. Martin n’est membre que depuis quelques mois seulement. Je souligne que Juste à point est un autre album enregistré au Studio de la Côte Jaune à St-Côme. Combien en ont-ils produits cette année ? Ce que j’entends c’est qu’il s’y fait du bon travail.

Voici les Langues Fourchues
Jean-François Branchaud : violon, banjo, basse, pieds, voix et réponses
Pascal Béland : guitare, mandoline, réponses
Evelyne Gélinas : flûte traversière, flageolet, harmonica, voix, réponses
Martin Langlais : accordéons, gigue, réponses

4@5 du mardi 6 novembre 2007

Tonus : Diguedin / Les Charbonniers de l’enfer
La servante / Les Tireux d’Roches
Doublé cré mardi : Les parcomètres / Héritage familial
Les parcomètres / Les Batinses
La chanson du quêteux / La Bottine Souriante
Buvons chers camarades / Les Langues Fourchues
Les prisons de Nantes / La Grande Virée
Les larmes aux yeux / Le Vent du Nord
Hommage à Rock Proulx / Gaston Nolet
Les filles de Larochelle / Luc Laroche
Choix du public : De la belle ouvrage / De temps Antan (Marie-Laure Ménard)

Radioquizz : Dans quelle ville a été installé le tout premier parcomètre. Indices. Ville américaine. Ville où une tragédie a eu lieu en 1995.

Réponse : 16 juillet 1935 à Oklaoma city

Prix 1 : Cassette de Luc Laroche volume 1 gagnée par Michel Godin de St-Gabriel-de-Brandon.

Prix 2 : Le plus récent numéro du magazine Coup de pouce gagné par Françoise Gareau de St-Félix-de-Valois.

Nicolas a dit : rock’n roll entre 2 tounes, pas un mot de plus.

lundi 5 novembre 2007

La maman de Daniel Perron.

Sur l’heure du lunch aujourd’hui je suis allé au Salon Magnus Poirier sur Sherbrooke à Montréal où était exposée Mme.Thérèse Côté, mère du chanteur mathalois Daniel Perron, décédée il y a quelques jours. Daniel est le benjamin d’une famille nombreuse (J’ai cru en voir une dizaine sur une photo de famille). Après lui avoir présenté mes condoléances je lui ai dit que sur le blogue j’ai écrit vendredi que sa mère était friande de chansons à répondre et qu’il en avait sûrement apprises quelques unes d’elle. «Oui, oui. Le goût de chanter me vient de ma mère, pas un autre. La chanson c’est maman. Approche voir sa photo. Non seulement m’a-t-elle appris beaucoup de chansons que je chante encore aujourd’hui mais ma façon de me tenir, de bouger lorsque je chante c’est calqué sur ma mère». Parait que sa maman ne craignait pas de se donner en spectacle lors de réunions familiales. En quelques mots, il m'a fait le portrait de cette truculente chanteuse. «Tout le monde était assis un à côté de l’autre. Les chaises étaient appuyés aux murs. À tour de rôle les gens se levaient, s’avançaient d’un pas et chantait leur chanson. Ma mère, moins gênée, ouvraient souvent le tour de chants. C’est pas un pas qu’elle faisait mais quelques uns. Maman se plaçait au milieu de la pièce et en chantait 3 ou 4. C’était un moment attendu. Maman vivait ses chansons, gesticulait, regardait les gens droit dans les yeux». Elle avait le sens du spectacle ce qu’a bien retenu son plus jeune. Une cousine de sa mère m’a confirmé que Thérèse mettait beaucoup de piquant dans les partys de famille (y en faut pour mêler la peinture).

Daniel se souvient de sa toute première «prestation» familiale. C’était à la cabane à sucre alors qu’il n’avait que 5 ans et ne comptait à son répertoire qu’une seule chanson. On lui demande de la chanter. À l’autre bout de la table on cri que l’on ne l’entend pas. Sa mère l'interrompt, le fait monter sur sa chaise. Debout, il reprend sa chanson. C’est le triomphe. On l’applaudit sans ménagement. La sensation est grisante. Il l’a reprend une troisième fois avec autant de succès.

Je lui ai demandé quelle était selon lui la chanson qui identifiait le mieux sa très chère mère. "Sur la rue St-Urbain, m’a-t-il répondu". C’est l’une de mes préférés. On la retrouve sur le premier album de Daniel, Héritage familial vol. 1. Je la ferai jouer demain à CIBL en pensant à elle et à Daniel. Je rappelle que mon émission est diffusée tous les mardis soirs de 22h00 à 23h00, elle suit Tradosphère.


N’oubliez pas.

Lancement ce soir, mardi, au Cabaret du Roy dans le Vieux Montréal du plus récent album des Langues Fourchues, Juste à point. L’événement a lieu entre 18h00 et 20h00. M’en vais aux nouvelles.

Après le lancement il s’en trouvera pour prendre la direction du Vice & Versa sur St-Laurent. Pascal Jemme, organisateur de soirées jam tous les mardis n’y sera pas. C’est le violoneux André Brunet qui le remplace.

4@5 du lundi 5 novembre 2007

Tonus : Les filles à gros jarrets / De Temps Antan
La fille du vigneron / Yves Lambert
La femme du roullié / Les frères Beaudry
Le trompeur de filles / Belzébuth
Ma vache / Louis Racine
Ma vache / Hommage aux aînés
La petite vache noire / Baqqhus
Le reel à Gilbert Jalbert / Grav’Ô portes
La bonne femme Gendron / Le Rêve du Diable
Choix du public : La télévision / Famille Cantin (Réal Frappier)

Radioquizz : Quel a été le tout premier groupe à se produire dans le studio théâtre lors de la plus récente édition de la série TJB, c’est à la bonne franquette ?

Réponse : Famille Cantin

Prix : Une cassette du Grand Remous, J’aime ça quand ça grouille gagnée par Réal Frappier de Louiseville

Nicolas a dit : que Louis Racine lui a envoyé un courriel pour lui signifier qu’il était en studio pour l’enregistrement de son deuxième album. Louis Racine c’est l’agriculteur, bien marié, qui chante les navos.

vendredi 2 novembre 2007

...les chiens aboient.

Encore aujourd’hui quelqu’un m’a écrit pour me signifier son étonnement relativement au Félix qu’a gagné La Volée d’Castors pour son album du temps des fêtes. Au lancement de l’album des Frères Beudry quelqu’un me disait ne pas comprendre que le Félix du meilleur album traditionnel ait été remis à la VDC (un autre). Olivier Demers, en nomination avec Nicolas Boulerice, assis à côté, a interrompu gentiment l’échange en disant qu’il aurait aimé le gagner (évidemment) mais que ce choix fait par l’ADISQ se défendait parfaitement en rappelant que ce gala était organisé par l’industrie du disque et que l’un des éléments à prendre en compte au moment de faire le choix du gagnant c’est le volume des ventes (selon lui l’album du temps des fêtes s’est vendu 5 fois, peut-être 10 fois plus qu’un peu d’çi, un peu d’ça). "La Volée et les Charbonniers étaient les nominés les plus connus (parce que la notoriété d’un groupe ça compte), les Charbonniers l’ont gagné l’an passé, cette année la Volée, qui a fait de bonnes ventes le gagne cette année. Après tout les gars ont fait du bon travail. Bravo à la VDC. C’est un bon album de Noël, a-t-il dit en souriant". Je ne le sentais pas du tout amer. Je ne me souviens pas que le Félix du meilleur album traditionnel ait autant suscité de réactions. Ça fait jaser. La caravane passe, les chiens aboient, hihi.

Mes aïeux, groupe populaire dont les chansons s’inspirent de la musique traditionnelle (ce que précise le groupe à chacune des entrevues qu’il accorde voulant par là signifier qu’ils ne sont pas un band de musique traditionnelle), a gagné 3 Félix. Un premier comme meilleur groupe de l’année, un deuxième comme meilleur vendeur d’albums et un troisième pour la chanson populaire de l'année Dégénérations. Curieusement, cette chanson, qui est aujourd'hui sur toutes les lèvres, avait été accueillie froidement par certaines radios, selon un membre du groupe. Elle a été produite en 2003. Récompensée en 2007. J’ai entendu des gens me dire qu’un participant de Star Académie l’a chanté un dimanche soir à la télé ce qui aurait largement contribué à faire connaître cette chanson qui ne jouait jusque là que dans les radios communautaires et Radio Canada. Je souligne que dès 2003 des auditeurs à CFNJ nous demandaient régulièrement de la faire jouer. Faut croire que CFNJ n’a pas la portée de TVA.

J’ai appris plutôt cette semaine à la radio le décès de Mme. Thérèse Côté, mère du chanteur mathalois, Daniel Perron. Sheena Paré-Queen, recherchiste du 4@5 à CFNJ m’a écrit que Mme Côté est exposée au Salon Magnus Poirier sur la rue Sherbrooke près de la Place Versaille à Montréal ce dimanche, de 14h00 à 17h00, et le lendemain lundi, de 10h00 à 13h30. Le service est prévu lundi à 14h00 à l'Église St-Donat. Je présente mes plus sincères condoléances à Daniel et ses proches. Daniel m’a souvent raconté que sa mère était friande de chansons traditionnelles. Je crois me souvenir qu’il en a appris quelques unes de sa mère.

4@5 du vendredi 2 novembre

Tonus : Quand on est gêné / Les Frères Beaudry
J’ai vu, j’ai vu / Tu m’en diras tant
Le nez de Martin / La Volée d’Castors
Toujours en boisson / La Grande Virée
Ma bien aimée / La Souvenance Traditionnelle
Maricantitum / La Veillée est jeune
Pachelbel Paquette / Yves Lambert
Le coup de ma bouteille / La Ratoureuse
Choix du public : Le vilain tour (Jeannine Godard)


Radioquizz : Quelle est la première équipe américaine à devenir membre de la ligue nationale ?

Réponse : Bruins de Boston

Prix : Le cd des plus belles chansons de Noël interprétées par la chorale de l’Accueil Bonneau est remis à Daniel Julien de l’Assomption.

Nicolas a dit : que la question d’aujourd’hui est facile, c’est vendredi !!! Youhou !

Bienvenue à la Fromagerie Victoria

Récemment je vous dévoilais la programmation des vendredis folkloriques au Bar Pelletier de St-Côme. Y a autre chose. J’ai retrouvé, dans ma pile de papiers, une brochure publicitaire de la Fromagerie Victoria qui propose une programmation de spectacles traditionnels toute aussi intéressante. J’ai souvent entendu parlé de l’endroit, je n’y suis encore jamais allé. Sur leur site www.fromagerievictoria.com on nous présente un petit portrait de l’entreprise. On y fabrique et on y vend du fromage. On y tient un restaurant. Et dans ce restaurant on y présente des spectacles. La salle, où se produisent les groupes, selon ce que je puis voir sur le net, a l’air taillé sur mesure pour la tenue de spectacles trads.

Voici la programmation

10 nov : La Giroflée
24 nov : Hommage aux aînés
7 déc : La Volée d’Castors
15 déc : De Temps Antan
22 déc : Baqqhus
19 jan : La Tourmante
2 fév : Les Mononcles
16 fév : Commérages

Il en coûte 15 $ par spectacle. Il est possible de manger sur place en réservant au 819-752-6821. La Fromagerie Victoria est situé au 101, de l’Aqueduc, Victoriaville.

Un mot sur la Bottine

J’ai croisé le violoneux, David Boulanger, au lancement des frères Brunet lundi dernier au Petit Medley. Il joue avec La Part du Quêteux. Je l’ai félicité pour la nomination qu’a obtenu leur plus récent cd Paye la traite dans la catégorie meilleur album traditionnel de l’année au Prix de la musique folk canadienne. Une nomination méritée. David est aussi membre de la Bottine Souriante depuis janvier dernier, il remplace le violoneux André Brunet qui a quitté le groupe après une dizaine d’années de loyaux services. Je lui ai demandé par la même occasion si La Bottine Souriante a des projets (on me demande parfois si cette célèbre formation est moribonde). Il m’a dit qu’un album devrait être produit en 2008. Le plus récent album que la formation lanaudoise a produit J’ai jamais tant ri, remonte à 2003.

4@5 du jeudi 1er novembre

Tonus : Le mal de dent / Les Langues Fourchues
Les Cousinages / Genticorum
Complainte : La complainte du jour de l'an / Daniel Perron
Le petit moine / Les Charbonniers de l'enfer
Les coucous / Baqqhus
Va vite ma vieille / Grav'Ô portes
Le chant de l'alouette / Bardefou
Le ruisseau / Hommage aux aînés
Libido d'enfer / Norouet
La jambe alarte / Les Tireux d'Roches
Choix du public : Turelure / Les Cousins Branchaud (Jeannine Godard)
Pour se marier / Galant tu perds ton temps


Radioquizz : René Lévesques a animé une émission de télévision. Laquelle ?

Réponse : Point de mire

Prix : Une cassette du Grand Remous, J'aime ça quand ça grouille, a été gagnée par Benoît Riopel de Notre-Dame-des-Prairies.

Nicolas a dit : que René Lévesques a aussi déjà été Premier-Ministre du Québec.