samedi 30 décembre 2006
jeudi 28 décembre 2006
Baqqhus
Enfin ! Première participation de Baqqhus dans le cadre de la série TJB, c’est à la bonne franquette. Hélas, les gars sont partis trop tôt à la grande satisfaction des Cousins Branchaud qui avaient fait promettre à Nicolas qu’aucun autre groupe ne sortirait plus tard qu’eux. Cela dit, les gars ont tout de même joué un peu plus longtemps qu’ils ne l’avaient prévu. N’eut été des engagements que certains avaient obligation d’honorer en début de soirée Baqqhus auraient veillé et interprété tous ses succès. Et Dieu sait qu’ils sont nombreux. Ce soir ils ont chanté notamment : le cocu, les 3 poules, la p’tite vache noire, les 3 rubans… et leur méga tube : Les oreilles du chat. Soulignons qu’au fil des ans la popularité du groupe auprès des auditeurs de CFNJ ne s’est jamais démentie. Certes l’un des 5 groupes de musique traditionnelle dont les chansons sont les plus demandées depuis les 7 dernières années.
mercredi 27 décembre 2006
Bernard Simard
Bernard en a chanté des bonnes et des meilleures.
Bernard Simard, remis de son mal de dos, est venu se produire dans le nouveau studio théâtre de CFNJ. Pas seul bien qu’il aurait pu l’être. Après tout, le très bon album que Bernard a lancé récemment à l’Interlude, endroit où le disque a été enregistré, ne propose qu’une voix (l’une des plus belles au Québec) accompagnée de guitare, la sienne. Pas seul en studio, ce soir, car nous avions convenu d’inviter des amis pour répondre à ses chansons. Il tenait à ce qu’il y est du monde avec qui il chanterait et pourrait partager sa bouteille de porto. La perspective de répondre « franquette » solo ne l’enchantait guère. Toujours est-il que des amis sont venus participer à l’émission. Sheena Paré-Queen a été la toute première à se présenter à la station. Il est bon d’ajouter qu’elle est une fan finie de Bernard Simard. Stéphane Arsenault est le deuxième à s’être pointé à l’émission, lui qui était venu à CFNJ le mois dernier avec Bardefou. Notez que Stéphane a veillé à la prise de son de l’enregistrement de l’album solo de notre folk star lanaudoise. Finalement Robert Jourdain, également membre de Bardefou, est venu, lui aussi, répondre aux chansons.
Bernard a interprété plusieurs chansons de son album « live ». Il a aussi chanté des « demandes » spéciales : le p’tit moine, le lac à Beauce, du vin pour matante, vive l’amour,…
mardi 26 décembre 2006
La grande virée
Viens, viens pas, peux, peux pas… La Grande Virée s’est finalement inscrite à la faveur d’une semaine de « supplémentaires » à CFNJ. Ce groupe originaire du sud-ouest du Québec, « pas loin des lignes », roule sa bosse depuis bientôt 20 ans. Bravo ! L’aventure a commencé à l’occasion d’une fête de la St-Jean -Baptiste alors que la formation n’avait pas encore de nom. L’ensemble s’articulait autour de la famille Leroux et de son patriarche feu Adélard, lequel connaissait de très nombreuses chansons folkloriques qu’il a su partager avec ses garçons : Gilles, Claude et Serge. Ses fils, à leur tour, ont su partager avec d’autres leur goût pour la musique et la chanson traditionnelles. De telle sorte qu’au fil des ans La Grande Virée s’est produite un peu partout au Québec et a réalisé 4 cassettes ainsi que 3 CDs (un quatrième serait prévu pour l’automne prochain). Sur l’enregistrement de cette émission, dont l’esprit est véritablement à la bonne franquette, vous entendrez de tout, même une valse a capela !!! Le show s’étend au-delà de la durée qui nous est habituellement allouée grâce à la générosité de Mario Aimaro, animateur de l’émission qui suit, l’infoaventure. De fait, Mario, grand amateur de trad, a sacrifié une heure de son émission pour laisser à la Grande Virée le temps d’interpréter autant de reels et de chansons qu’elle le souhaitait. Une belle virée bien que l’on en ait pas viré une grande (tout juste 40 onzes).
jeudi 21 décembre 2006
Les Cousins Branchaud
Six beaux garçons équipés pour veiller tard.
Ce soir nous recevions les gagnants dans la catégorie « Interprète Country Folk de l’année » au Gala Vedettes Super Country Star 2004-2005. Honneur bien mérité et d’autant plus satisfaisant car ce prix est attribué par le public comme le soulignait David Tavares, homme encore célibataire, bien que membre des Cousins Branchaud ! Le groupe roule sa bosse depuis une douzaine d’années, compte 3 albums à sa discographie et se produit en spectacle une trentaine de fois par année. Des spectacles reconnus pour être enlevants comme le sont chacune de leur participation à TJB (ça brasse). Peut-être les trouverez-vous, dans cet enregistrement, un peu rustres, indisciplinés, tapageurs (beding-bedang, ra-ra-ra, youpidou, pif-paf-pof) ? Mais ne vous y trompez pas. Tout ce tapage c’est pour impressionner leurs camarades de travail, branchés à CFNJ, m’a raconté la mère de Guy et Claude. Je l’ai rassuré en lui répondant qu’ils sont tous d’une exquise gentillesse, toujours bien mis et polis par dessus le marché. Sachez que leur passage à CFNJ est toujours un moment très attendu si l’on se fie aux nombreux appels et courriels que l’on reçoit durant l’émission. Pas étonnant qu’ils aient gagné 2 fois le prix « Interprète Country Folk de l’année » au Gala Vedettes Super Country Star.
Merci aux Cousins, qui encore cette année, ont fait du temps supplémentaire (quoi que bien peu si l’on compare avec la dernière fois alors qu’ils avaient joué jusqu’à 20h15).
mercredi 20 décembre 2006
Mythes et Légendes
Neuf ans, bientôt 10 que le groupe se produit. Pas des professionnels mais quasiment. Six amateurs, fous de trad, qui se réunissent les vendredis soirs chez Jean-Luc Lepage. N’allez pas croire que leur réunion hebdomadaire ne leur sert de prétexte pour boire de la bière. Karine Préville n’admettrait pas cela. Elle veille à ce qu’après une 24 les gars n’en boivent pas davantage, ce qui a comme effet de rassurer les conjointes des boys. À propos de ces réunions, je me souviens avoir été témoin d’une pratique il y a quelques années où les choses ne s’y passaient pas à la bonne franquette. C’était chez Jean-Luc Lepage. Je pensais les voir interpréter une poche pleine de nouvelles chansons. Pentoute. Toute la soirée le groupe s’est employé à développer une introduction à une chanson prévue sur le prochain album. Toute la soirée je les ai entendu commencer, recommencer, mettre un peu plus de mandoline, ajouter une mesure, la retirer et puis reprendre avec le violon en ré plutôt qu’en fa… 4 heures de temps à réaménager l’introduction !!! « 100 fois sur le métier, remettez votre ouvrage. Polissez, repolissez sans cesse… » Il eut été intéressant de filmer cette séance de « développement ». Rigueur, travail, patience et… une seule 24. Une deuxième serait contre-productive, m’assure Martin Lévesques. Dans cet enregistrement vous remarquerez qu’en studio les membres de Mythes et légendes s’y sentent comme des poissons dans l’eau. Le direct ne les paralysent pas, que non. Quasiment des pros, j’vous dis.
*Jean-Luc Godard a déjà réalisé un film où l’on voit les Stones en train d’enregistrer « sympathy for the devil ».
mardi 19 décembre 2006
Ancestrum
Pas encore au CÉGEP. 15, 16 et 17 ans. Pas de bière en studio. Peut-être encore puceau. La vie devant eux, quoi ! En les voyant débarquer à CFNJ j’ai eu le goût de leur lancer « Vous êtes ben jeunes ! Vos parents sont où ? On ne joue pas du Kaïn ici. » Je me suis ressaisi, fait semblant de rien et nous sommes montés dans le studio-théâtre de CFNJ. « Prenez-vos aises, pratiquez un peu, je vous retrouve à 17h00 ». Je redescends préparer l’entrevue. Qu’entends-je ? Du tam-tam. C’est tout l’immeuble qui résonnait. Minute papillon ! Je remonte leur expliquer que nous n’étions pas aux dimanches tam-tam du Mont Royal. Well… Un tam-tam dans le même studio qu’une guitare et un accordéon c’est comme un éléphant qui partage la même pièce avec une souris et une grenouille. J’ai convenu avec Yakou qu’il jouerait à l’extérieur du studio. Il n’a presque pas rouspété. Bon gars, il s’est assis dans le couloir. Arrive 17h00. Le show commence, le trio joue du trad, les gars s’échangent des sourires, la musique est bonne (pas mal bonne), le chant l’est un peu moins. Je leur en glisse un mot après l’émission. Ils le reconnaissent d’emblée. Ils ont commencé à chanter depuis peu. L’an prochain ils m’ont promis que les harmonisations vocales seront impeccables. Je les crois. Le potentiel est là, la volonté aussi. Les progrès seront spectaculaires. Hourra pour ANCESTRUM ! Des v’limeux de bons gars.
lundi 18 décembre 2006
Grave aux Portes
Depuis quelques années on entend parler de musiques et de chants néo-trad par opposition à la musique et au chant traditionnels. Cette distinction entre le trad et le néo-trad est bien discutable. Nombreux sont ceux qui estiment que presque toutes les chansons que l’on entend aujourd’hui sont néo-trads. À ce propos, je me souviens que des aînés m’aient confié qu’il y a 60 ans les chansons à répondre n’étaient pas accompagnées de musique. Pas même d’un violon (quoi que d’autres m’aient dit le contraire). Il y a quelques années, alors que je disais à Marcel Ducharme que les premiers albums de la Bottine Souriante étaient véritablement trad, ce dernier, l’air amusé, m’a expliqué qu’à l’occasion d’une fête, généralement les gens se réunissaient dans le salon après le souper pour danser au son d’un violon et, qu’en fin de veillée, ces mêmes gens se retrouvaient à la cuisine pour chanter a capella. Ainsi, le fait de plaquer de la musique à des chansons à répondre, comme l’a fait la Bottine et d’autres groupes avant, était novateur, selon lui. Or, qu’est-ce qui distingue le trad du néo-trad si les premiers albums de la Bottine sont qualifiés de néo-trads ? Voilà un beau sujet pour une thèse de doctorat. Au fait, pourquoi vous parlais-je de néo-trad ? Ah oui ! Pour vous dire que GRAVE AUX PORTES, n’appartient pas à cette famille. Les chansons à répondre, que le groupe interprétait ce soir, collent davantage à l’idée que généralement l’on se fait du trad. Daniel Perron et ses amis veillent le plus possible à respecter l’esprit traditionnel des chansons en tâchant de ne pas les dénaturer. D’une certaine façon on pourrait dire du groupe que le groupe est gardien de nos traditions. Il en faut, cela sert de repère à ceux qui pratiquent le néo-trad.
By the way, ce nouvel ensemble qui s’articule autour du chanteur Daniel Perron n’est pas piqué des vers. Daniel a su s’entourer de bons musiciens. Si la chanson à répondre vous plait, gâtez-vous en téléchargeant cette émission. 50 minutes d’entrain, de joie, de plaisir en toute simplicité.
jeudi 14 décembre 2006
Tu m'en diras tant
Il y a 2 ans Tu m’en diras tant nous visitait une première fois à CFNJ. À cette époque les gens de St-Michel-des-saints qui voulaient écouter l’émission en direct devaient se réfugier dans leur voiture car la réception du signal radio y était meilleure*. À ce moment le groupe n’avait pas de nom et n’avait pas beaucoup joué ensemble. Tout juste assez pour faire 1 heure de show à la radio. Malgré le fait que l’ensemble n’ait pu compter sur autant de préparation qu’il l’aurait souhaiter Tu m’en diras tant avait fait une très bonne impression. Cela se vérifiait les jours qui ont suivi leur participation à TJB. En effet, de nombreux auditeurs nous répétaient que ce groupe constituait une heureuse révélation. Cette année il revenait. Et quel retour ! C’est avec plaisir que l’on redécouvrait cette singulière musique trad aux accents folk. Le son du banjo et la façon avec laquelle Paco joue de la guitare contribuent beaucoup à colorer leur son. Soulignons aussi la qualité des harmonisations vocales de Valérie et Gaëlle qui a pour effet de rehausser l’interprétation de leurs chansons. Cette paire de voix n’est pas sans rappeler les sœurs Mc Garrigle. Si seulement le printemps peut arriver on pourra enfin se procurer leur premier album, 131 nord.
*Depuis un an, les gens de ce secteur peuvent écouter CFNJ au 88,9 FM.
30 décembre en spectacle au St-Bernard.
mercredi 13 décembre 2006
Rosine
mardi 12 décembre 2006
Le vent du Nord
-Bonsoir les gars ! Benoît n’est pas là ? Il a un contre temps ? Sitôt que le groupe est entré on nous a expliqué que Benoît Bourque ne participerait pas à l’émission. Well… Benoît est retenu chez lui, il a un empêchement. Qu’a cela ne tienne, Le Vent du Nord jouera à 3. Ils ont déjà joué ainsi, m’explique Olivier. Et ma foi, le résultat est excellent et n’a presque pas souffert de l’absence de Benoît. C’est dire comme les boys ont bien joué. Le jeu est « tight », le choix des pièces est varié, la musique est entraînante. On aurait dit un trio à 4 tant ils se sont démenés. Toutefois, Benoît sera avec le groupe à La Veillée de l’Avant-Veille le 30 décembre au Club Soda à Montréal. Le Vent du Nord se produira sur la même scène que Les Charbonniers de l’enfer et Réveillon (comprenez que la veillée promet). Je souligne que Nicolas Boulerice, connu pour être un sapré joueur de vielle et Olivier Demers, son complice depuis une dizaine d’années, ont gagné un Prix de la Musique Canadienne Folk dimanche dernier à Edmonton, pour leur album, Un peu d’çi, un peu d’ça. Un album à découvrir, qui regroupe des pièces différentes de ce que propose généralement le Vent du Nord.
Télécharge, ou ne télécharge pas. Télécharge donc.
lundi 11 décembre 2006
Gaston Nolet
El profesore n’est pas venu seul. Des amis de l’AQLF l’accompagnait. Pas les moindres. Parmi eux il y avait le président de l’AQLF Serge Mathon et la vice présidente Marie-Claude Brault. Ils ont interprété quelques chansons, invité les gens à devenir membre de l’AQLF, répété que les jeunes sont bienvenues au sein de l’Association et n’ont pas manqué de saluer le président de la division lanaudoise de l’AQLF, M. Alcide Blanchet.
Notez que des Français ont récemment réalisé une production vidéo consacrée à Gaston Nolet disponible sur le site de l’AQLF : www.quebecfolklore.qc.ca
jeudi 7 décembre 2006
Bardefou
C’est toujours un plaisir d’accueillir le vénérable Robert Jourdain, naguère membre des Cailloux, et ses amis. Le groupe qui se présentait avant sous le nom de Bellegarnotte a changé récemment pour celui de Bardefou. Des membres sont partis et d’autres se sont intégrés à l’ensemble depuis l’an dernier. Parmi les heureuses acquisitions, notons celle de Nicolas Froment qui a joué de nombreuses années avec la Volée d’Castor. Sa grande expérience sur scène et son enthousiasme contagieux vont certes profiter à Bardefou.
By the way, alors que le groupe sortait de la station, j’ai entendu l’un d’eux raconter qu’ils se produiraient en France cet été. Paraît qu’ils cherchent un gars pour jouer de la cuillère de cuisine. Avis à ceux qui souhaiteraient partir en tournée outre-Atlantique.
mercredi 6 décembre 2006
Monique Jutras
Ce soir le studio-théâtre de CFNJ ouvrait ses portes à la folkloriste Monique Jutras, venue de Longueuil, interpréter des chansons de La Bolduc. Que dis-je ? MADAME Bolduc. Durant cette émission Monique nous a bien expliqué que Madame Bolduc n’appréciait pas se faire appeler La Bolduc. Et qui donc l’appelaient ainsi ? Les gens de la haute société, surtout. Ces derniers prononçaient ce nom avec dédain et mépris alors que les masses, le peuple, la classe ouvrière, le vrai monde avaient pour celle que Monique présente comme la première folk singer du Québec, un profond attachement. Il est intéressant d’écouter les paroles de l’une des chansons, qu’interprète Monique, qui fait état des reproches adressés à Madame Bolduc pour la discutable qualité de son français. Si Monique sait si bien nous parler de Madame Bolduc c’est qu’il y a 3 ans elle a enregistré un album, Monique Jutras chante et turlutte La Bolduc , sur lequel elle reprend assez fidèlement de nombreux succès de cette femme qui savait, mieux que quiconque, toucher le cœur de ses contemporains. Je suggère cette émission à tous ceux qui aiment La Bolduc ou encore aux autres qui veulent découvrir l’histoire de cette femme qui n’était pas prédestinée à devenir une « star ».
Monique Jutras : voix, os, harmonica
Luc Lavallée : piano
www.moniquejutras.com
mardi 5 décembre 2006
Claude Méthé
Amateurs de reels, téléchargez. Claude Méthé, l’un des bons violoneux au Québec, aujourd’hui établi à Ste-Béatrix, s’est arrêté à CFNJ pour nous jouer de nombreux reels en compagnie de sa guitariste préférée, Dana Whittle. Ensemble ils ont interprété des reels, d’autres reels et encore des reels que Claude a composés. Entre 2 reels, enregistrés sur son plus récent album, Claude nous a parlé de l’intérêt qu’il porte au reel, du plaisir qu’il tire à jouer des reels, de ce qui inspire la composition de ses reels. N’allez pas vous imaginez qu’il ne joue que des reels. S’il est vrai qu’il reel au boute, il lui arrive aussi de jouer autre chose que des reels. Je pense à cette très belle chanson qu’il a apprise de Jean-Paul Guimont, parler d’amour, ou encore à une valse qu’il a joué à la fin de l’émission. Pas que des reels, donc.
Je souligne que son album l’amant confesseur, lancé le printemps dernier, est en nomination au Canadian Folk Music Award qui a lieu ce dimanche à Edmonton, dans la catégorie meilleur album traditionnel de l’année. Beaucoup de folkloristes ont participé à l’enregistrement de cet album. Signe certain que Claude compte de nombreux amis.
Je souligne également que jamais durant l’émission Claude n’a partagé avec moi son flasque de boisson me laissant plutôt boire de l’eau tiède dans un verre de styrofoam. Et vous savez quoi ? Je ne lui en veux pas pentoute.
lundi 4 décembre 2006
Les p'tits diablotins
Josiane Vadnais, Jonathan Roy-Lépine, Amièle P. Lafrance, Zacharie Lagrandeur, Rosaly B. Gagné, Rosalie Lépine et le podorythmeur Dominic Massé.
Luc « Ti-Mé » Thériault accompagne à la guitare.